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Yann Bernard
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1. The Legend of Zelda : Breath of the Wild
Voilà vingt ans que j'attendais un véritable successeur à Ocarina of Time, et presque autant à rêver d'une expérience de monde ouvert vraiment gigantesque et totalement abouti d'un point de vue technologique sur console portable. Deux voeux exaucés du même coup par Breath of the Wild, qui est venu non seulement réinventer la série, mais aussi repousser les frontières dans le domaine du bac à sable, en y édifiant de nouveaux principes au passage. Si seulement les armes n'étaient pas aussi fragiles... En tout cas voici mon jeu de chevet de ce début d'année, voire de l'année tout court, au moins jusqu'à l'arrivée d'un certain Super Mario Odyssey, éventuellement...
"Peu d'oeuvres peuvent se targuer d'allier une direction artistique affirmée et un gameplay aussi audacieux. C'est pourtant le tour de force renversant qu'a réalisé Gravity Rush, son utilisation novatrice de la pesanteur ne faisant que souligner sa plastique vertigineuse. Et Keiichiro Toriyama a su insuffler une narration résolument inspirée au sein de cet univers fascinant, que l'on découvre au fil des pirouettes de Kat." Telle a été la conclusion de ma critique du premier opus, et elle s'applique parfaitement à Gravity Rush 2, comme s'il s'agissait d'une toile à laquelle on avait ajouté une seconde couche, tout en élargissant l'espace donné à cette immense fresque, qui n'en demeure pas moins abstraite, avec ses errances, et ses zones d'ombre. Un véritable jeu d'auteur(s).
3. Ever Oasis
Comme Dragon Quest VIII m'a surtout occupé en fin d'année dernière, et qu'il ne reste qu'un (fabuleux) remake sur 3DS, Ever Oasis s'impose parmi mon trio favori de ce premier semestre. Je guettais ce lointain descendant de la saga Mana sans trop oser y croire, puis une fois l'émerveillement de la découverte passé, j'ai d'abord craint qu'il ne s'éloigne guère des sentiers battus, avec ses principes assez redondants et son univers un tantinet confiné. Mais à l'image d'un cactus, il ne faut pas s'arrêter à son aspect quelque peu aride, puisqu'en plus de puiser ouvertement ses inspirations parmi de belles références, cette oeuvre renferme une étonnante richesse que l'on extrait petit à petit. Ever Oasis laisse ainsi s'exprimer son propos d'une sincère bienveillance, tout en simplicité. Un coup de coeur, dans tous les sens du terme.
FLOP
D'une part, j'en retiens les quelques tentatives réussies de jeu sans écran, mais d'autre part ce 1-2 Switch me laisse l'impression d'une démo qui ne s'assume pas, surtout au niveau de son tarif, alors que sa présence en bundle avec la console (même sous forme digitale) aurait été tellement plus adéquate.