Une manette accueillante et innovante

La manette de la Dreamcast, pièce imposante dans la droite lignée de celle proposée avec NiGHTS sur Saturn, va, avec beaucoup d'audace, proposer tout un tas d'innovations qui feront date et démontreront la dimension pionnière de la dernière console de Sega.

Outre deux gâchettes analogiques - les premières dans l'histoire des manettes livrées avec une console (et dont les ressorts vont causer bien des soucis par leur fragilité), elle propose deux fentes assez imposantes dans lesquelles peuvent se loger un accessoire de génie : le VMU !

Le Visual Memory Unit (on l'a aussi appelé VMS, pour Visual Memory System) est la carte mémoire officielle de la console. D'une capacité de 1Mo, le VMU se distingue par sa faculté à devenir une véritable petite console portable. Avec sa croix directionnelle, ses boutons et son écran LCD, elle permet de continuer à jouer en dehors de la maison via des mini-jeux qui, une fois rentré à la maison, viendront importer vos progrès dans le jeu de base. On peut même relier deux VMU entre eux pour échanger des données avec un ami. Une idée tellement géniale que Sony ne se gênera pas pour l'emprunter, la copier même, et lancer son propre "PocketStation".

Sauf qu'ici, une fois connecté à la manette, le VMU offre à cette dernière un écran personnel, qui pourra afficher des éléments de jeu n'apparaissant pas sur la TV. Une idée qui sera utile dans certains jeux solo, mais aussi et surtout dans des jeux multijoueurs en local, offrant la possibilité de faire de choix personnels qui ne seront pas vu par les autres joueurs.

Si le VMU incarne à lui seul le côté pionnier de la Dreamcast aujourd'hui, c'est qu'il est quelque part l'ancêtre à la fois de la PS Vita (dans son utilisation avec la PS4, permettant d'emmener partout ses jeux de salon) et du Gamepad de la Wii U (pour le gameplay asymétrique). Du génie en barre, on vous dit !

Au passage, et pour en finir avec la manette Dreamcast, on vous invite à la comparer avec le pad Xbox 360 pour constater à quel point de nombreux éléments ont été "empruntés" à Sega par Microsoft...


Des accessoires inoubliables

Lorsqu'on se souvient de nos années Dreamcast, un chapitre est toujours dédié à ses nombreux accessoires, que ce soit parce qu'ils était super novateurs ou parfaitement inutiles... et donc presque cultes. Sans les passer tous en revue, voici quelques exemples...

Des jeux de shoot avec "lightgun" (où l'on tire directement sur la télé avec un flingue), il y en avait depuis longtemps dans le jeu vidéo, et des tonnes... mais qui a proposé pour la première fois un flingue avec une croix directionnelle sous le pouce, pour mieux zigouiller du zombie dans House of the Dead 2 ? Cette idée géniale n'a pas été très bien exploitée par les différents jeux du genre sortis sur la console, mais quand bien même : c'était une super idée !

Mais l'accessoire qui revient le plus souvent dans les discussions de vieux briscards de la Dreamcast, c'est évidemment le duo de Maracas, qui n'a été fait QUE pour Samba de Amigo... mais qui a évidemment été au coeur de moult expérimentations avec d'autres jeux prétendument jouables seulement à la manette !

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Autre indispensable de la Dreamcast : le clavier et la souris ! Pourquoi ? Eh bien par exemple pour surfer sur le net, puisque la Dreamcast était livrée avec un modem et un logiciel offrant cette option, mais aussi pour jouer à des FPS comme les grands ! Un combo d'autant plus utile dans Quake III Arena que le jeu offrait une fonctionnalité qu'on ne trouvera nulle part ailleurs, même aujourd'hui : la possibilité de s'affronter entre joueurs PC et console !

Mais si le clavier Dreamcast reste culte encore aujourd'hui, c'est à travers nos souvenirs de dialogues sans fin durant les parties de Phantasy Star Online, qui représente chez beaucoup d'anciens possesseurs de Dreamcast la première expérience de jeu en ligne, rien que ça... Haaa, on a tellement écrit de choses grâce à toi, petit clavier, tu en as vu/lu des choses !

Dans le rayon WTF, la première place revient certainement à la canne à pêche qui permettait de jouer comme un dieu à Sega Bass Fishing. Ca coûtait cher le délire une fois de plus, d'autant qu'elle n'a pas beaucoup servi au delà de ce titre, mais un peu comme les Maracas de Samba de Amigo on l'a aussi beaucoup utilisée avec d'autres jeux... juste pour le délire !

Le micro de la Dreamcast se logeait directement dans la manette, à la place d'un VMU ou d'un kit vibrations, et il a surtout servi à parler à ce drôle de poisson de Seaman... qui a lui seul représente tout un pan du culte Dreamcast ! Il pouvait également servir à chatter dans des jeux en ligne, ce qui était un truc tout à fait nouveau pour les joueurs console à l'époque. Limite Star Trek.

Et une webcam baptisée DreamEye, avec ça ? C'est cadeau...

Bref, les accessoires un peu fous, avant-gardistes, étaient sur Dreamcast. Très tôt. Et nous avons d'ailleurs tous une petite histoire avec l'un d'entre eux...


D'incroyables collectors

Le modèle blanc basique n'a pas été le seul à atterrir dans les boutiques. La Dreamcast s'est souvent parée d'autres couleurs, osant parfois la transparence, et n'a pas hésité à laisser des franchises ou des thèmes s'imprimer sur sa jolie robe.... Allez hop, découvrez-en quelques exemplaires parmi les plus rares ou les plus classes ci-dessous...

Sakura Wars Special Edition

Seaman Christmas Package

Black Edition

Hello Kitty Pink Edition

Biohazard