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Le jeu SNES préféré de Plume c'est... Final Fantasy VI (1994)
Ensorcelé par la note attribuée par l'ami Greg dans Joypad, convaincu par son texte dithyrambique, trompé par des screens minuscules me laissant croire à un Secret of Mana-like, je n'aurais jamais dû m'y intéresser. Les RPG japonais, à l'époque, ce n'était pas ma tasse de thé. Mais l'erreur était commise. Une erreur à 600 francs. Impossible de revenir en arrière. Je me suis donc forcé à plonger. Pour ne jamais remonter.
L'appréhension née de la découverte du véritable genre de ce Final Fantasy III (titre de la version US, seule accessible pour quelqu'un ne parlant pas japonais) à l'introduction extraordinaire a été rapidement balayée. Parce que l'univers si plaisant. Parce que la réalisation complètement folle. Parce que les musiques de Nobuo Uematsu. Parce que les protagonistes aussi attachants les uns que les autres. Parce l'histoire passionnante, tragique. Parce que Leo. Parce que la fin du monde. Parce que la scène de l'Opéra. Parce que Kefka.
Je ne crois pas qu'un seul jeu vidéo m'ait fait passer par autant de d'émotions différentes avant ça - ou alors Teenage Queen sur Amiga 500, mais pas pour les mêmes raisons. Pas de fioritures, de débats 1080p/60fps, de décompte de polygones. Et pourtant, tout y était. Tout y est encore.
Final Fantasy VI n'a rien perdu de son charme, de son emprise. Je ne peux pas passer une année sans un nouveau run. Et pour une fois que je suis fier d'une de mes news à clic...