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Angel "ce connard d'Angel" Davila
Hasta la victoria siempre.
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1. God of War
Il y a des moments dans la vie où on ne peut vraiment pas faire son snob élitiste qui n'aime que les jeux obscurs. Et cette année est un de ces moments tant certaines super productions ont titillé le sublime. Au sommet de celles-ci, je n'hésite pas à mettre God of War qui m'en a mis plein la tronche, aussi bien en termes de gameplay qui s'est parfaitement renouvelé que dans la direction artistique qui excelle à tous les niveaux. Je pourrais écrire un pavé sur les qualités du jeu, mais finalement un seul mot suffit : indispensable.
Eh ouais, après GOW je tombe encore dans le cliché de l'hyper triple A qui s'est vendu par palette. Alors que d'habitude je ne suis pas franchement attiré par les délires de cow-boys, je me suis fait complètement alpaguer par RDR 2 et même à l'heure actuelle, je n'arrive toujours pas à en ressortir. Contemplatif comme peu d'autres jeux on su l'être grâce à ses paysages magnifiques, tout en offrant des possibilités de gameplay assez barjos et une narration canon, sa longue liste de qualités parvient à éclipser une jouabilité qui lui fait parfois défaut. Que dire de plus qui n'a pas déjà été dit (dans l'excès) ? Je propose 666/20.
3. Celeste
Celui-là je ne l'ai pas vu venir. A force de faire du lobbying sur le jeu, Thomas a manipulé mon esprit au point de finir par me convaincre de l'acheter. Grand bien lui en a pris. J'ai découvert une merveille de gameplay et de level design qui n'a eu que peu de concurrents cette année. L'aspect hardcore du die and retry m'avait fait aborder le jeu avec pas mal de méfiance, mais au final, c'est amené avec tellement de subtilité et une marge de progression si constante qu'on affronte tous les challenges avec un immense plaisir. Pour moi ce fut une sublime surprise, ce qui rend le jeu encore meilleur.
FLOP
Ce n'est pas vraiment un flop car personne n'en attendait grand chose, mais je ne peux pas boucler cette espèce de récap sans parler de The Quiet Man. Plusieurs semaines après le test, le trauma d'avoir du jouer à cette merde est encore vif. Je souffre d'un trouble de stress post-traumatique qui me réveille en pleine nuit, désespéré et tremblant à l'idée de devoir tester le DLC qui est sorti depuis. Pitié, plus jamais ça.
JEU LE PLUS ATTENDU DE 2019
Considérant que Kojima n'est pas plus un génie que Picasso s'il s'était contenté de peindre Guernica, Guernica 2, Guernica 3, etc., tout au long de sa carrière j'attends avec impatience Death Stranding pour enfin trancher sur le fait que Kojima est soit un escroc hyper surestimé qui n'est pas capable de faire autre chose que des Metal Gear, soit un employé modèle chez Konami qui aura été bien trop coulant et corporate. Les paris sont ouverts.