Si la tentative de prise de contrôle d'Ubisoft par Vivendi a fait les gros titres pendant plusieurs mois l'année dernière, l'affaire est repassée au second plan après la dernière assemblée générale d'Ubisoft. Mais à en croire de nouveaux éléments, Vivendi est loin d'avoir dit son dernier mot.
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Le site de l'agence de presse Reuteurs vient de publier un article dans lequel il affirme que Vivendi, le groupe de Vincent Bolloré, va prochainement "accélérer" ses démarches d'acquisition dans le secteur des jeux vidéo. Cette stratégie a pour but d'apaiser les craintes d'investisseurs vis-à-vis de la stratégie et des mauvais résultats récents de Vivendi.
Reuters, qui affirme tenir ses informations de deux sources proches du sujet, indique également qu'Ubisoft, dont Vivendi détient déjà 25%, devrait être la "première cible" de Vivendi lors de cette nouvelle phase d'expansion. Une des sources de l'agence va même jusqu'à affirmer que "tout va se jouer cette année."
L'autre source indique quant à elle qu'il serait "logique" que Vivendi rachète Ubisoft. Cette tentative de prise de contrôle étant hostile, elle pourrait cependant être extrêmement coûteuse pour Vivendi.
En effet, le seul moyen pour la société de Vincent Bolloré de battre les Guillemot (qui n'ont pas envie de perdre le contrôle d'Ubisoft) serait de faire une offre publique d'achat des actions d'Ubisoft à un prix que la famille Guillemot ne peut pas contrer. Et d'après cette seconde source, Vivendi ne serait pas prêt à racheter Ubisoft "à n'importe quel prix."
Cette dernière affirme qu'en cas de résistance trop forte d'Ubisoft, Vivendi pourrait changer de cible et chercher à acheter des sociétés chinoises. Même si le duel s'annonce compliqué pour les dirigeants actuels d'Ubisoft, tout ne semble pas joué d'avance. Reste maintenant à voir quand les hostilités publiques vont débuter.