Ubisoft est encore une fois frappé de plein fouet par les difficultés de l'industrie vidéoludique et fait beaucoup de dégâts. Cela ne s'arrêtera donc jamais...
Cela n’est une surprise pour personne, mais l’industrie du jeu vidéo est en crise. Ubisoft n’y échappe pas, puisque comme on vous l’expliquait déjà il y a quelques mois, il a été obligé de licencier en masse. En novembre dernier, ce sont près d’une centaine de postes qui ont été supprimés, essentiellement dans les services administratifs, l’équipe informatique, ainsi que le studio d’effets spéciaux, dans leurs équipes de Montréal (notamment). Des licenciements que le groupe avait justifié avec un vaste plan de réorganisation ; qui ne devrait pas impacter les productions en cours. Cependant, l'entreprise annonce une nouvelle vaguement de licenciements.
Ubisoft perd encore des employés
Ce sont à nouveau près de 45 postes qui ont été supprimés, dans les « structures centrales d’édition mondiale et [Asie-Pacifique] » a rapporté l’entreprise dans un communiqué. Le groupe invoque une nouvelle fois son plan de restructuration et explique être obligé de s’adapter au marché, et que cela passe parfois par des décisions drastiques. « Ce ne sont pas des décisions prises à la légère et nous offrons un soutien complet à nos collègues concernés. Nous souhaitons également partager notre plus grande gratitude et notre plus grand respect pour leurs nombreuses contributions à l’entreprise », a remercié Ubisoft. Le groupe avait déjà licencié une centaines de salariés en novembre dernier.
Avec tous ces licenciements dans le monde, il aurait été étrange pour Ubisoft de résister à ces changements difficiles. En effet, la plupart des autres studios ont déjà dû se séparer de plusieurs salariés. Microsoft en a congédié en 1900 en janvier ; Sony a dû dire au revoir à 900 employés ; Electronic Arts (670 personnes) et Sega (240 personnes) ; du côté de Riot Games, l’on compte 530 individus. Embracer Group cause également des dommages importants puisqu’en juin, l’ogre du jeu vidéo a dû supprimer 1400 postes.