Un Ubisoft qui n'est déjà pas en ce moment en particulièrement grande forme enchaîne dernièrement les galères, avec entre autres de gros bugs et des procès.
Les affaires vont plutôt mal en ce moment pour Ubisoft. Entre un cours de l'action à un niveau assez alarmant, au point d'envisager une privatisation et de nombreux soucis en interne, le géant français traverse une bien mauvaise période. De nouveaux soucis se sont récemment ajoutés à la pile. L'un n'est pas vraiment de son fait, contrairement à l'autre. Voyons tout cela plus en détail.
Le bateau Ubisoft continue de prendre l'eau
Suite à un Star Wars Outlaws qui n'a clairement pas eu le succès commercial escompté, Ubisoft montre plus que jamais d'importants soucis de santé financier. La relocalisation des équipes derrière le pourtant très bon Prince of Persia The Lost Crown n'a pas aidé non plus. Assassin's Creed Shadows représente donc quelque part le jeu de la dernière chance pour le géant français. Mais les nombreuses polémiques l'entachant ne semblent pas très encourageants à cet égard.
D'ici à sa sortie repoussée au 14 février 2025, Ubisoft fait cependant face à des problèmes beaucoup plus pressants. D'un côté, la dernière mise à jour en cours de déploiement de Windows 11, version 24H2, semble avoir pour ainsi dire cassé de nombreux jeux de ses écuries. Des bugs majeurs comme l'impossibilité de les lancer, ou des écrans noirs en jeu sont depuis à déplorer. Ces soucis semblent particulièrement toucher Assassin's Creed Origins, Odyssey, Valhalla, Star Wars Outlaws et Avatar Frontiers of Pandora. Les équipes d'Ubisoft et de Windows travaillent actuellement conjointement sur des correctifs d'urgence.
De l'autre côté, Ubisoft est frappé par un procès suite à l'obligation en septembre du retour au travail dans les bureaux au moins trois jours par semaine. Ce afin de « renforcer la créativité et le travail d'équipe ». Ce qui a provoqué la grogne de nombreux employés travaillant uniquement en télétravail car habitant très loin des plus proches locaux du groupe, et donc une grève en octobre dernier. La faute notamment à un changement fait « soudainement et sans transparence », avec le potentiel de « créer des problèmes logistiques, les bureaux n'étant pas pensés pour accueillir tous les employés embauchés en plein télétravail ».
À tel point que la situation a récemment escaladé pour se monter en procès contre le géant français. Plus spécifiquement, les syndicats de Barcelone (tant d'équipes AAA que mobiles) demandent à Ubisoft d'assurer des protections pour le télétravail et que le groupe rétropédale sur cette obligation qui fait polémique. Reste maintenant à voir comment cette situation évoluera dans les prochains jours ou prochaines semaines.
Sources : Microsoft ; GamesIndustry.biz