Visé par de nombreux témoignages, et au coeur, avec Tommy François, de l'enquête de Libération parue la semaine dernière, le vice-président du pôle éditorial d'Ubisoft officiant à Toronto a quitté son poste.
Yves Guillemot a promis de faire la lumière sur toutes les affaires de harcèlement et conduites inappropriées qui semblent gangrener sa société. Et dans une lettre à l'attention de ses employés, le PDG d'Ubisoft a annoncé que Maxime Beland, vice-président de l'éditorial à Ubisoft Toronto, avait remis sa démission avec effet immédiat. Dans le même département, un autre employé a été licencié "pour avoir eu des comportements allant à l'encontre de ce qu'Ubisoft attend de ses collaborateurs".
Guillemot ajoute que Tommy François, qui occupe ce poste dans les locaux parisiens, a quant à lui bien été placé en mise à pied le temps que l'enquête arrive à sa conclusion. D'autres sont en cours.
Nous ne pouvons tolérer les comportements inappropriés sur le lieu de travail et nous continuerons à prendre des mesures disciplinaires contre toute personne ayant des comportements de harcèlement, de discrimination ou toute autre attitude enfreignant notre Code de Bonne Conduite.
Depuis plus d'une semaine, de nombreux employés haut-placés d'Ubisoft ont été accusés d'agressions sexuelles et de harcèlement, couvert par les Ressources Humaines, préférant essayer d'étouffer la parole des victimes, à en croire un long article de Numerama. De nouvelles mesures ont été prises par la direction. Espérons qu'elles seront accompagnées d'effets réels. À quelques jours de l'Ubisoft Forward, on peut dire que c'est compliqué.
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