Malgré l'énorme succès de Baldur's Gate 3, The Elder Scrolls 6 devrait bien rester un RPG digne de l'héritage laissé par le monumental cinquième opus, Skyrim.
C'est en tout cas ce qu'avance justement Bruce Nesmith, directeur de Skyrim dans le cadre d'une interview auprès de VideoGamer s'agissant de l'avenir de la licence phare de Bethesda, et donc de The Elder Scrolls 6. Alors que Baldur's Gate 3 est un glorieux retour aux RPG à l'ancienne, le sixième opus de la franchise ne devrait, selon lui, pas revenir à ses vieilles racines.
The Elder Scrolls 6 devrait tracer sa propre route dans le monde ouvert des RPG
À bien des égards, Baldur's Gate 3 a durablement marqué l'industrie du jeu vidéo, et plus précisément le RPG occidental. Du fait d'une adaptation des règles très codifiées de Donjons & Dragons au format vidéoludique, il a montré que les C-RPG « à l'ancienne » peuvent encore séduire des millions de joueurs. Avec Arena, Daggerfall et Morrowind, la saga The Elder Scrolls avait aussi des règles très rigides et des fiches de personnage complexes. Avec Oblivion et Skyrim, sous la férule de Todd Howard, les choses ont changé. Bruce Nesmith, directeur de Skyrim, et auparavant directeur créatif de Donjons & Dragons, puis développeur sur Daggerfall, estime que The Elder Scrolls 6 maintiendra cette tendance.
« Je ne pense pas que le succès de Baldur's Gate 3 présage forcément le retour à une formule RPG à l'ancienne pour tous les jeux du genre. Que l'industrie suive cette tendance ou non, je ne sais pas, je ne suis pas assez intelligent pour ça. Mais je pense que Bethesda va vouloir faire un RPG à sa façon avec The Elder Scrolls 6. Skyrim l'a bien prouvé : Todd Howard est friand de l'idée d'une interface épurée qui disparaît quand vous n'en avez pas besoin. Ce que vous voyez alors est le monde. C'est tout ».
Espérons toutefois que The Elder Scrolls 6 viendra rafraîchir la proposition qui a rendu Morrowind, Oblivion et Skyrim aussi mémorable. Nous l'avons vu sur Starfield (et surtout sur Shattered Space) : un monde aussi beau soit-il à contempler mais un gameplay n'ayant que peu évolué depuis quasiment 10 ans n'attirent plus autant les joueurs qu'à l'âge d'or de Skyrim en 2011. Bethesda nous promet que The Elder Scrolls 6 va encore nous émerveiller par l'exploration de son monde (très probablement Lenclume, la terre natale des Rougegardes), mais avertit aussi que l'attente colossale treize ans après le précédent opus risque de potentiellement en décevoir certains. Croisons donc les doigts pour que le retour de la franchise RPG mythique de Bethesda se fasse comme il se doit... quand le sixième opus sortira.
Source : VideoGamer