La fin de l'indépendance totale pour l'éditeur aux franchises prestigieuses telles que Final Fantasy, Dragon Quest ou encore Nier ? Square Enix chercherait à se vendre et PlayStation pourrait être un candidat.
Il n'y a pas qu'Ubisoft qui cherche une porte de sortie. L'éditeur japonais Square Enix met tout en œuvre pour faire rentrer d'autres sociétés au capital de ses studios. PlayStation pourrait être l'un des premiers clients intéressé voire le seul ?
Diversifier l'actionnariat des studios
Vendre les licences Tomb Raider et Deus Ex, entre autres, et les studios associés n'était que la première étape d'un plan bien plus large. Maintenant, Square Enix enclenche la phase 2 (on se croirait dans le MCU), à savoir diversifier l'actionnariat de certains de ses studios, surtout en Europe et en Amérique du Nord. C'est ce que rapporte l'analyste David Gibson (via VGC) après avoir eu connaissance de la dernière réunion entre l'éditeur japonais et ses investisseurs.
D'après ce qui a été dit, en raison de l'augmentation des coûts de production des jeux et de studios détenus à 100% par Square Enix, l'éditeur doit « être sélectif en concentrant ses ressources, ce qui limite toute expansion ». Ainsi, en permettant à d'autres investisseurs de posséder des parts dans ses studios européens et américains, la maison de Final Fantasy pourrait se focaliser principalement sur ses titres japonais.
Une démarche qui étonne Gibson car selon lui, Square Enix a les reins suffisamment solides pour rester dans sa configuration actuelle. Les coûts de production des jeux prévus s'élèveraient à 840 millions de dollars, et après la vente de Crystal Dynamics et Eidos Montréal, l'éditeur disposerait d'1, 4 milliards en liquidité, sans aucune dette, soit largement assez pour couvrir leurs dépenses sans vendre de parts.
Square Enix dans le viseur de PlayStation ?
Dans les potentiels acheteurs, David Gibson cite en premier lieu Sony suivi d'autres poissons comme Tencent ou Nexon. PlayStation est un nom qui revient très régulièrement, mais à chaque fois, on parlait plutôt d'un rachat total de la branche japonaise. D'ailleurs, tout récemment, le constructeur nippon a recruté un expert dans les fusions et acquisitions.
À voir si des discussions entre PlayStation et Square Enix aboutiront, et surtout, jusqu'où ? Une importante participation pour laisser Square gérer son business en indépendant, un rachat complet ou partiel (de la branche japonaise) ? Tous ces mouvements de l'éditeur sont peut-être un indice... ou pas ! Verdict dans les prochains mois.