Josef Fares, le créateur de Split Fiction, n’a jamais été du genre à garder sa langue dans sa poche. Connu pour son franc-parler et son approche passionnée du jeu vidéo, il a récemment répondu à certaines critiques qualifiant son nouveau jeu de « woke » ou de « propagande féministe ». Sa réaction ne s’est pas fait attendre et a rapidement fait réagir sur les réseaux sociaux.

Josef Fares défend Split Fiction

Depuis l’annonce de Split Fiction, quelques joueurs ont exprimé leur frustration en accusant le jeu d’être trop marqué par des éléments progressistes. Sur les forums et les réseaux sociaux, certains commentaires critiquaient le fait que le jeu met en avant des personnages féminins forts et diversifiés, allant jusqu’à le qualifier de « propagande féministe ».

Josef Fares, connu pour son approche directe et sans filtre, a réagi à ces remarques avec une déclaration cinglante. Selon lui, ces critiques n’ont aucun sens sur Split Fiction, car ce qui importe dans un jeu, ce ne sont pas les caractéristiques des personnages, mais la qualité de leur écriture.

Dans sa réponse, le réalisateur de Split Fiction n’a pas mâché ses mots. Il a répondu à ces accusations en déclarant :

Une autre propagande féministe ? Mais c’est quoi ce bordel ? Je me fout totalement de ce qu'il y a entre les jambes, ça ne m’intéresse pas du tout. Ce qui compte, ce sont les bons personnages.

Clair et direct

Un message clair et direct qui reflète la philosophie de Fares pour Split Fiction : ce qui fait un bon jeu, c’est avant tout son histoire et ses personnages, et non leur genre ou leur orientation sexuelle. Ce n’est pas la première fois que Josef Fares fait parler de lui pour ses déclarations sans filtre. Le créateur de Brothers: A Tale of Two Sons, A Way Out et It Takes Two a toujours défendu une approche centrée sur la narration et l’émotion. Son franc-parler en font une figure appréciée des joueurs, mais aussi parfois critiquée. Quoi qu'il en soit, et comme nous l’avons mentionné dans notre test, le jeu a toutes les cartes en main pour séduire, à tel point que l’on se demande s’il ne mérite pas déjà une place de GOTY.

Source : Josef Fares via Fall Damage