Parce que nous ne sommes a priori pas suffisamment abreuvés de statistiques dans notre quotidien d'occidentaux pressés, le site Piwag avait il y a quelques temps mis en ligne un questionnaire sur les habitudes des joueurs, et nous livre aujourd'hui la synthèse de ses observations.
Et s'il faut rendre à César ce qui lui appartient, il faudrait plutôt parler de l'Agence Française du Jeu Vidéo (on l'abrège en AFJV hein, on est comme ça), puisque c'est bien elle qui s'est chargée de nous retranscrire les tendances les plus observables de cette étude. Voilà qui est dit.
Ainsi, nous apprenons que le trio de tête des motivations des joueurs se compose dans l'ordre de l'immersion, la diversité du gameplay, et enfin l'histoire. Les graphismes ne sont pas mentionnés dans ce classement qui s'étend pourtant jusqu'à la vingtième place. Comme quoi. À l'inverse, les dépenses in-game, la présence de relations sexuelles et l'excitation du même type sont les trois critères qui motivent le moins les joueurs à se plonger dans un univers vidéo-ludique.
En terme de durée de jeu, la plus forte tendance (28,5 % du panel) joue entre 15 et 30 heures par semaine, soit deux à quatre heures de plaisir au quotidien. L'étude nous apprend également qu'il existe peu de différences entre les hommes et les femmes, même si quelques items comme la présence de goodies ou la possibilité de tout saccager attire respectivement tantôt les femmes, tantôt les hommes.
Et si les particularités régionales ne semblent pas non plus très segmentantes, l'Europe semble se démarquer du continent américain sur un point, à savoir l'envie de jouer à un titre sans fin, qui permet de s'engager sur le long terme. Terminons enfin sans grande surprise sur la sagesse qui semble venir avec l'âge et l'expérience, puisque nous découvrons chiffres à l'appui que les 15-24 ans sont bien plus désireux de jouer les troll en jeu que les 35-44 ans. Si si, on vous jure.
Pour les chercheurs ou les petits curieux qui souhaiteraient consulter dans le détail les résultats aussi pointus que nombreux de cette analyse, c'est sur le site de l'AFJV que ça se passe.