Amazon a récemment modifié l'abonnement Prime Video et ça ne passe pas du tout auprès des consommateurs. Le géant n'est peut-être pas à l'abri d'un retour de bâton.
Depuis leur lancement respectif, les plateformes de SVOD comme Netflix, Disney+ et Prime Video ont bien évolué. Pour le meilleur et pour le pire. Ces derniers mois ont été spécialement marqués par des hausses de prix successives pour toutes les plateformes, et par l'introduction de formules avec publicités. Mais dans l'histoire, les abonnés n'y gagnent pas toujours et veulent se faire entendre.
Amazon devant la justice pour l'arrivée des pubs sur Prime Video
Jusqu'à maintenant, Amazon Prime Video pouvait envoyer des publicités avant de regarder un programme (film, série...), mais ce n'était pas invasif. Hors, depuis le 29 janvier dernier, tout a changé pour les abonnés américains. Des pubs, environ 3 minutes 30 par heure, sont incrustées dans un certain de nombre de programmes Prime Video. Une nouveauté qui s'applique à tous les utilisateurs, sans exception.
Pour faire sauter ce verrou, et revenir à l'ancienne formule, il faut accepter de s'affranchir d'une taxe de 2,99$ par mois. Chez nous, la note devrait donc grimper à 9,99€ d'ici le 10 avril 2024. La date reste à confirmer. Et c'est bien ce qui reste en travers de la gorge de clients Prime Video qui intentent une class-action.
Pendant des années, les gens ont souscrit à un abonnement Amazon Prime et l'ont renouvelé en pensant qu'ils pourrait bénéficier de programmes en streaming sans publicité. Mais le mois dernier, Amazon a changé la donne. Les clients doivent désormais payer un supplément de 2,99$ par mois pour ne plus en avoir. Même ceux qui ont pris un abonnement annuel et qui sont à mi-parcours.
indique la plainte officielle.
Dans la plainte, on peut lire que le préjudice est estimé à plus de 5 millions de dollars. Cette action en justice peut-elle empêcher les publicités et l'augmentation du tarif de l'abonnement Prime Video qui en découle ? Sûrement pas. En revanche, comme on peut le voir, l'idée est peut-être d'essayer de plaider la cause des clients avec des abonnements annuels, qui vont nécessairement être les plus lésés. Ils ne vont pas résilier leur contrat en cours alors qu'il est déjà réglé. Pour les autres cas, ça se risque de se finir comme Netflix et Disney+, avec une facture plus salée pour celles et ceux qui refusent la publicité.