Quelle curieuse année. Malgré une pandémie mondiale et une production forcément impactée, le microcosme vidéoludique s'est rarement aussi bien porté. Portée par le succès insolent d'un certain Animal Crossing : New Horizons arrivé à point nommé, la Switch n'en finit plus de cartonner. C'était sans compter sur l'arrivée en force de la concurrence.
La fin de l'année calendaire et grégorienne est toujours l'objet d'une lutte sans merci pour écouler le plus de biens de consommation possibles, et avec la sortie imminente des PlayStation 5 et Xbox Series X/S, les trois constructeurs de l'industrie espèrent évidemment tirer leur épingle du jeu.
Mais selon certains analystes du milieu, le champion semble tout désigné : le célèbre (et cravaté) Mat Piscatella a en effet sorti sa boule de cristal, et nous explique que malgré un contexte pétri d'incertitude et de viralité, c'est Nintendo qui devrait une fois de plus tirer son épingle du jeu, au détriment de la next-gen et de ses stocks partis en fumée :
La Switch sera le cadeau phare de cette fin d'année. Plébiscitée par les ménages, la console profitera au quatrième trimestre des faibles stocks de Playstation 5 et Xbox Series, et s'affichera comme une réelle option, plus facile à trouver.
Paradoxalement, c'est Call of Duty Black Ops Cold War qui devrait une fois encore être le titre le plus vendu de l'année aux États-Unis, ce qui permettrait à la série de conserver le trophée pour la... douzième année d'affilée. Quand même. Avec l'emphase partagée sur la rétrocompatibilité des nouvelles machines, Piscatella estime que les ventes de jeux current-gen ne devraient pas baisser tout de suite.
Avec un marché en progression qui compte désormais quelque 244 millions de joueurs outre-Atlantique passant en moyenne 14 heures par semaine sur notre passion commune, le jeu vidéo ne devrait décidément pas connaître la crise, pour reprendre les mots de Bashung...
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