Il semble exister comme une sorte de malédiction au sein de la production musicale dédiée au jeu vidéo : régulièrement accusés de plagiat, les compositeurs japonais n'hésitent à combler leur manque d'inspiration en pillant sans vergogne dans les travaux passés de leurs confrères.
Et vous l'aurez assez habilement deviné, nous allons aujourd'hui évoquer le cas d'un de ces compositeurs touché non pas par la grâce, mais bien par une forme caractérisée de flemmingite aiguë.
Si son nom est heureusement pour le principal intéressé resté mystérieux, le compositeur du jeu de combat One Strike vient de se faire épingler pour plagiat éhonté, preuve à l'appui. L'eShop japonais ne fait désormais plus mention du jeu de Retro Reactor, sur demande de son éditeur.
L'un des morceaux que vous pouvez découvrir dans la vidéo ci-dessus (celle qui accompagne le mode Accolades) a en effet été intégralement pompé sur un certain Mouryou Senki Madara, sorti en 1990 sur Famicom. Comme vous pouvez le découvrir dans la seconde vidéo, le doute n'est pas permis concernant "l'inspiration divine" du mystérieux compositeur.
Nous apprenons par l'intermédiaire de Japanese Nintendo que l'éditeur Qubic Games souhaite voir One Strike de retour dans le commerce, purgé de ce fâcheux emprunt :
Le développeur a payé un compositeur pour la musique du jeu. Eux comme nous étions convaincus que son oeuvre était originale. Nous allons sortir une nouvelle version du jeu accompagné d'un nouveau morceau dès que possible.
À l'heure où n'importe quel objet peut voir sa valeur s'envoler vers des sommets infinis, qui peut dire si les possesseurs de cette indélicate version ne verront pas le prix de leur console flamber sur le marché de l'occasion ?
Que pensez-vous de ce plagiat musical ? Avez-vous eu le nez de télécharger la première version de One Strike ? Où allez-passer votre retraite une fois votre console revendue à prix d'or ? faites-nous part de vos meilleurs tuyaux dans es commentaires ci-dessous.