Ça y est, Naughty Dog s'apprête à entrer dans une nouvelle ère. Comptant parmi les fers de lance de PlayStation, chacune des nouvelles productions du studio est attendue et scrutée avec attention, et ce d'autant plus lorsqu'il s'agit d'une nouvelle licence. Or, cela faisant 11 ans qu nous n'avions pas eu de sang véritablement neuf de sa part. C'est donc avec un grand enthousiasme que l'annonce d'Intergalactic The Heretic Prophet a été accueillie vendredi dernier, à l'occasion des derniers Game Awards.

Dans la foulée, le président de Naughty Dog, Neil Druckmann, s'est entretenu avec le New York Times. Il a ainsi donné des éléments supplémentaires pour ce nouveau jeu. Et les détails qu'ils dévoilent annoncent quelque chose de très ambitieux, vous allez voir.

Naughty Dog voit les choses en grand pour Intergalactic

Récemment, Neil Druckmann confiait lui-même que cela faisait quatre ans qu'il planchait sur son nouveau jeu. D'ores et déjà, ces déclarations laissaient entendre que nous pourrions prochainement avoir du neuf du côté des Dogs. Ça n'a pas loupé puisque le studio a conclu les Game Awards 2024 en beauté en dévoilant sa nouvelle licence qu'est Intergalactic.

Inévitablement, tout le le monde s'interroge sur les coulisses de ce nouveau jeu. Certes, Naughty Dog et ses équipes teasaient depuis quelques temps déjà être en train de travailler sur un projet « Top secret », qui ne semblait pas être en lien avec l'autre licence encore très vivace au studio, à savoir The Last of Us. Et qui plus est un projet qui n'était pas un énième « remake ou remaster »... car c'est un “reproche” qui revenait souvent en commentaire de la part du public, comme le soulève Druckmann auprès du NY Times.

Le président du studio ajoute que « c'est vraiment difficile de travailler sur ces choses en secret et en silence pendant tant d’années ». Qui plus est, il ajoute que ce sont près de 250 employés qui ont mis la main à la pâte (soit le quart des effectifs), sans compter les intervenants externes. Pour autant, seules quelques rumeurs couraient çà et là, évoquant une prochaine nouvelle licence qui pencherait soit dans la fantasy, soit dans la science-fiction. Finalement, Naughty Dog a fait une sorte de compromis ente les deux.

Neil Druckmann pendant une conférence, parlant en souriant, un micro à la main.
Neil Druckmann en 2023.

Intergalactic, un jeu au croisement des genres

Pendant son entretien avec le Times, Neil Druckmann a également abordé le contenu du jeu. Il évoque notamment ses influences, qui laissent peut-être comprendre les raisons de son récent voyage au Japon. Parmi les références premières d'Intergalactic, il cite le film Akira et l'anime Cowboy Bebop. Bien que ce soit deux œuvres de science-fiction, elles sont relativement différentes :

  • Akira nous plonge dans un Néo Tokyo futuriste, avec une esthétique cyberpunk teintée de post-apo, où se mêlent des intrigues politiques et sociales avec un aspect religieux qui devrait se retrouver dans Intergalactic.
  • Cowboy Bebop est une série qui joue sur les codes du western mais façon science-fiction, et s'attarde sur un groupe de chasseurs de prime dont chacun doit régler des événements de son passé.

D'après ce que le président de Naughty Dog avance, Intergalactic sera au croisement de ces deux œuvres. Le jeu mettra en scène Jordan A. Mun (incarnée par l'actrice Tati Gabrielle) chasseuse de prime qui semble être une ancienne malfrat. Mais, surtout, il questionnera la question de la « foi » envers différentes sortes d'institutions.

L'ambiance sera assurément 80's compte tenu de ce que dévoile le trailer. Entre esthétique cyberpunk et synthwave, on retrouve là des influences qui semblaient déjà plaire à Naughty Dog par le passé. Pour autant, un aspect issu de la fantasy serait également de la partie avec des combat à l'épée dans un cadre naturel, forestier en l'occurrence, contre des machines qui pourraient venir de temps anciens. Même s'il reste énormément à découvrir sur ce jeu, Druckmann assure que ce sera un « retour aux racines du genre action-aventure ». Voilà qui laisse rêveur, n'est-ce pas ?

Source : New York Times.