C'est en tout cas ce qu'a annoncé Ryozo Tsujimoto, producteur de Monster Hunter Wilds, dans le cadre d'une interview auprès de Rurikhan, un YouTubeur bien connu pour massivement couvrir la célèbre franchise de Capcom. Le prochain titre devrait donc s'inscrire dans la droite lignée de ses prédécesseurs comme World sur ce point.

Un Monster Hunter Wilds de plus en plus rassurant

Pour la première fois depuis son annonce, Monster Hunter Wilds s'est laissé essayer par les joueurs durant la Gamescom 2024. Le titre encore prévu pour un vague 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series s'annonce proprement monstrueux, mais certaines inquiétudes couvaient encore. Notamment concernant la présence de microtransactions dites « pay-to-win », comme nous en avons malheureusement vu récemment au lancement de Dragon's Dogma 2 et qui ont provoqué une vive polémique.

Au micro de Rurikhan, le producteur de Monster Hunter Wilds s'est toutefois fendu d'une réponse sans équivoque sur ce point : « Nous restons sur la même approche que pour le reste de la franchise, les petits DLC resteront uniquement cosmétiques ». Il ne sera donc a priori pas possible de payer pour obtenir des composants rares pour fabriquer les meilleurs équipements du jeu, ou autres options du même acabit. De telles microtransactions s'arrêteront donc à des costumes, coupes de cheveux, et consorts.

Une politique qui fait quand même grincer des dents

Malgré l'absence de microtransactions pay-to-win dans Monster Hunter Wilds, certains joueurs ayant réagi à l'interview de Rurikhan pestent contre l'idée de fermer des éléments cosmétiques derrière une obligation de payer. Dans World ou Rise, il n'existait en effet pas d'alternatives à de tels DLC, au grand dam des adeptes de la « Fashion Hunter ».

Bon gré mal gré, Monster Hunter Wilds devrait suivre la même voie. Reste toutefois à voir le prix qui sera demandé par Capcom pour de tels éléments cosmétiques. De nombreux jeux ne se gênent pas pour les vendre à un tarif équivalent à un jeu complet ou une extension. Rendez-vous courant 2025 pour voir si le studio japonais entend être raisonnable ou non sur ce terrain très controversé.

Source : Rurikhan sur YouTube