Google a récemment envoyé à la presse jeu vidéo des invitations à une conférence organisée en marge de la Game Developers Conference 2019. Plusieurs éléments incitent à penser que le géant américain va présenter sa première console de jeu (en plus de son service de jeu en streaming) au cours de cet événement. Et en attendant cette présentation officielle, une récente vidéo affirme avoir des informations intéressantes à révéler sur ce qui se trame au sein de la société de Sundar Pichai.
À lire aussi : SEGA demande aux joueurs les jeux qu'ils veulent voir sur la Mega Drive Mini
Une fois n'est pas coutume, la vidéo concernant la console Metallurgy de Google nous vient du YouTubeur "Span Wave" et de l'insider Liam Robertson. La vidéo rappelle tout d'abord que d'après les informations obtenues jusqu'à présent de la part de diverses sources, le projet de Google vis-à-vis du jeu vidéo concerne à la fois un service de streaming et une console à proprement parler. Et aux dernières nouvelles, le service de jeu en streaming devrait être lancé avant la console.
Licences connues à venir
Pour vendre des consoles et inciter les gens à s'abonner à un service, il faut des exclusivités. D'après "Spawn Wave," Google aura bien ses exclusivités et certaines seront liées à des licences connues. Le vidéaste affirme même que les gens pourraient être surpris par ce qui va débarquer sur les plates-formes (streaming et console) de Google. D'après lui, certains de ses titres seront directement financés par le géant américain.
Toujours au sujet des jeux, la vidéo explique que certains jeux pourraient être montrés lors de la conférence Google de la GDC. Ubisoft, dont un des jeux avait servi à présenter le service de streaming de Google, ferait partie des premiers partenaires de Google. Le second partenaire évoqué dans la vidéo est SEGA. L'éditeur japonais serait un "partenaire majeur" de Google. "Spawn Wave" ne sait cependant pas s'il sera dans un premier temps question d'un gros jeux ou de plusieurs titres de moindre envergure (tirés de vieilles licences de SEGA par exemple).
À propos de la console, le YouTubeur explique qu'il y a un an, en mars 2018, le plan était de proposer deux modèles de Metallurgy, à l'image de ce que Microsoft fait avec la Xbox One S et la Xbox One X. La première console, nom de code "Steel," était moins puissante et donc moins chère. La seconde, nom de code "Titanium," avait quant à elle une plus grosse configuration et était donc plus chère. Dans la vidéo, "Spawn Wave" explique cependant que la baisse des coûts de production du modèle "Titanium" aurait poussé Google à laisser tomber le modèle "Steel." Ce choix permettrait à Google de disposer d'une offre plus claire pour les consommateurs.
Quid de la puissance ?
Pour ce qui est de la puissance de "Titanium," le vidéaste affirme que le kit de développement de cette dernière, appelé "Metallurgy Forge" est "plus rapide" que la Xbox One X (ce qui n'est pas nécessairement représentatif de ce que sera la console finale, les kits de développement de consoles étant souvent boostés par rapport à la machine commercialisée). La console aurait un processeur ARM appelé "Snow Cone" ainsi qu'un processeur x86 surnommé "Avalanche." Le premier servirait à gérer l'interface utilisateur, le mode veille et des petites applications tandis que le second servirait quant à lui à gérer les jeux.
Initialement, les plans de Google pour la console étaient de proposer une machine faisant tourner uniquement des jeux dématérialisés. La vidéo affirme cependant que les développeurs se demandent si une console 100% jeux numériques peut fonctionner. "Spawn Wave" se demande donc si les jeux de la console n'auront finalement pas une présence dans les rayons des magasins traditionnels. Rien ne permet cependant d'affirmer que la console disposera d'un lecteur de médias physiques.
Il reste donc plusieurs zones d'ombre autour des plans de Google vis-à-vis de Metallurgy. Et bien entendu, les informations contenues dans cette vidéo doivent être prises avec les pincettes de circonstance. La conférence de presse prévue le 19 mars prochain devrait en tout cas permettre d'obtenir au moins quelques réponses.