Nouveau rendez-vous sur Gameblog : vous retrouverez désormais une fois par semaine un pitch anxiogène d'un jeu ancien, qui vous donnera une furieuse envie d'y rejouer. Ou pas. Pour ce premier d'une longue lignée, voici celui du mythique Deus Ex sur PC.

Deus Ex

Genre : Infiltration/Aventure
Editeur : Eidos Interactive
Année de sortie : 2000
Support : PC

Dans ce petit jeu économique et social "fioutcheuriste", vous incarnez JC Denton, le premier humain tuné façon Pimp My Ride et instigateur du premier DTC nano-technologique (Denton cul...). Le titre est un hymne à la fourberie sycophante qui propose des parties de cache-cache roboratives se terminant le plus souvent en coups de barre à mine dans le fondement de vos adversaires. La pseudo intrigue cyberpunk anxiogène à base de bourgeois manipulateurs qui asservissent les SDF n'est qu'un prétexte pour enchainer à grands renforts de couteaux, de fusils high-tech, un mantra de postérieurs de toutes les formes et de toutes les tailles. D'abord fidèle chien du capital, "Jean-Claude" Denton retourne ensuite sa veste dans la plus pure tradition bolchévique en se rendant compte que les présumés terroristes qu'il "DTC-ise" ne sont pas forcément les vrais crapules de l'histoire. De là, le soft se transforme en véritable Contrat Social de Rousseau interactif, où notre héros se pose rapidement en champion du concept d'Etat de Nature : l'homme est naturellement bon mais la société le corrompt, jusqu'à ce que chacun agisse bientôt égoïstement en vue de son intérêt privé. En tous cas, c'est Rousseau qui le dit. Au terme d'un gameplay harassant à fataliser des culs de manière fordiste, selon votre ligne de conduite, Denton se muera soit en cyber demi-dieu, soit en vulgaire danseur disco de boîte de nuit... Great !!!

La délinquante de la déco, Valérie Damidot, a survécu grâce à la nano-technologie.