Depuis son lancement fin novembre, et l'annonce d'un tournoi avec pas moins d'un million de dollars de cashprize, le nombre de joueurs actifs n'a cessé de diminuer... et est passé sous la barre des 1 500 ce 16 janvier.
Artifact, le jeu de cartes dans l'univers de DotA 2, voit son nombre de joueurs se réduire à vue d'oeil après un lancement mitigé qui avait rassemblé plus de 60 000 joueurs en simultané, le 28 novembre dernier.
Ce jeu se veut très stratégique et s'adresse à une communauté compétitive, plus qu'à des joueurs occasionnels. Certains le voyaient même dépasser Hearthstone, non pas en termes de base de joueurs, mais sur la scène eSportive.
Les espoirs étaient permis pour le succès du jeu, puisque l'éditeur Valve est déjà très implanté dans l'eSport avec CS:GO, mais surtout DotA 2 qui fait beaucoup parler de lui chaque année ; en outre, le "gourou" des jeux de cartes, Richard Garfield (créateur de MAGIC notamment), a apporté son expertise au projet en le rejoignant en tant que lead designer.
Les critiques avaient néanmoins commencé à fuser quand il s'est avéré que les joueurs devaient non seulement payer le jeu, mais aussi payer pour obtenir des cartes supplémentaires (il fallait déjà dépenser presque 300 dollars pour avoir toutes les cartes du jeu). Pour répondre à cette critique, le prix des cartes est progressivement réduit et des mises à jour régulières améliorent le jeu petit à petit... mais, apparemment, pas assez vite pour les joueurs.
En effet, ce pari risqué ne semble pas porter ses fruits puisque le jeu a montré des signes de faiblesse en ce début d'année, avec un nombre de joueurs en nette diminution. Hier 16 janvier, le nombre de joueurs actifs est même passé sous la barre des 1 500 (source : Steam).
Le média anglophone Kotaku a précisé que le nombre de joueurs actifs était même inférieur à un autre jeu de Valve : Portal 2 ! Si Valve ne parvient pas à renouveler l'intérêt des joueurs, il y a des risques que ce nombre continue à diminuer drastiquement et mette donc en danger son avenir, alors que l'éditeur visait un succès à long terme pour ce dernier...