Lorsque la Nintendo Switch Lite a été annoncée, les joueurs se sont rapidement et légitimement demandés si elle serait elle aussi touchée par le problème du "Joy-Con Drift." Et ils ont obtenu très rapidement la réponse à leur question dans les jours qui ont suivi la sortie de la console. Sans surprise, cette situation a donné du grain à moudre aux avocats derrière l'action en justice intentée aux États-Unis contre Nintendo.
Quelques jours après l'apparition des premiers cas de "Joy-Con Drift" sur Switch Lite, d'autres cas sont apparus sur la toile. Ces cas étaient suffisamment nombreux pour inciter la firme Chimicles, Schwartz Kriner & Donaldson-Smith à ajouter les problèmes rencontrés par la Switch Lite au dossier de demande de recours collectif.
Comme le rapporte le site américain Polygon, certains témoignages ajoutés au dossier de la firme se plaignent que la Switch Lite se met à "drifter" plus rapidement que la Switch normale et d'autres affirment que la Switch Lite commence à "drifter" à partir d'une vingtaine d'heures de jeu.
En parallèle à l'évolution de ce dossier, des internautes ont posté des vidéos montrant leur Switch Lite en plein "Joy-Con Drift." En voici deux exemples :
@SpawnWaveMedia so I think I may have the first case of joycon drift in a Switch Lite and all I've done is marathoned Link's Awakening. I love this console so much but this is bumming me out. Is this how joycon drift manifests? Or is this another (less worrying) isolated defect? pic.twitter.com/96wvziGzTq
- BokuNoBeard (Mr 313 Days Off/Mr One Day a Week) (@BokuNoBeard) September 22, 2019
@TheWulffDen pic.twitter.com/LJqXIuZgPS
- Emily M. (@emily_mantone) September 23, 2019
Pour le moment, le dossier de Chimicles, Schwartz Kriner & Donaldson-Smith regroupe 18 plaignants situés dans 16 états américains différents. On ne sait pas encore si le Tribunal d'Instance des États-Unis pour le Western District de l'État de Washington va donner le feu vert au procès.
En France, Nintendo n'a toujours pas commenté publiquement le problème et le service après-vente du géant japonais fait toujours payer les réparations de Joy-Con (contrairement aux États-Unis où les réparations sont désormais gratuites).