Une récente étude menée aux Etats-Unis sur un panel de 2100 adultes révèle que 72% seraient favorables à une loi interdisant la vente de jeux ultra-violents ou sexuellement violents aux mineurs.
Le fait que cette étude pointe le nez quelques semaines avant le verdict
de la Cour Suprême concernant la proposition de loi de Gouvernator,
proposant justement une telle interdiction, n'est pas du tout le fait du
hasard. Ca s'appelle du lobbying, pratique courante en politique chez
nos amis d'outre-Atlantique, et on doit celui-ci à un groupuscule
baptisé Common Sense Media, sorte de Familles de France de là-bas.
Selon cette même enquête, 65% des sondés se disent inquiets de l'impact que pourraient avoir de tels jeux sur leurs innocentes têtes blondes, et 75% estiment que l'industrie vidéoludique ne fait pas ce qu'il faut pour les protéger.
Parce que c'est bien connu, la protection des enfants incombe avant tout aux éditeurs de jeu vidéo, pas aux parents. Bref, il ne reste plus qu'à attendre le 2 novembre pour savoir si cette tentative d'influencer la plus haute instance judiciaire des Etats-Unis portera ses fruits ou si ça n'aura été qu'une nouvelle tempête dans un verre d'eau.