Incriminé par Damien Rieu, membre du parti d'extrême droite français Reconquête, d'être l'auteur de l'assassinat de l'ancien premier ministre japonais Shinzo Abe, Hideo Kojima veut riposter. Une action en justice est en ce moment à l'étude. Le karma, épisode 2.
En quelques heures, le vent a tourné pour Damien Rieu, membre actuel du parti d'extrême droite français Reconquête. Sa plus récente sortie : accuser Hideo Kojima d'avoir été l'auteur du meurtre de Shinzo Abe, l'ancien premier ministre japonais.
Vers un procès Hideo Kojima contre l'identitaire Damien Rieu ?
On aurait pu écrire ce nouvel épisode hier, tant l'issue semblait inévitable. Hideo Kojima, accro des réseaux sociaux, a eu vent de la fake news qui le désignait comme coupable de la tragique mort de Shinzo Abe. Une intox qui s'est répandue à cause de Damien Rieu. Visage politique connu de l'extrême droite française, actuel militant pour le parti Reconquête.
Le développeur de Metal Gear Solid et Death Stranding n'aura pas mis longtemps à réagir. Via Twitter, Kojima Productions condamne fermement la fake news et la diffamation, réfléchissant déjà à aller devant la justice.
Kojima Productions condamne fermement la diffusion de fake news et rumeurs qui véhiculent de fausses informations. Nous ne tolérons en aucun cas ce type de calomnie et envisagerons sérieusement la possibilité de mesures juridiques dans certains cas.
Quelques heures avant, voyant peut-être de lui-même arriver les ennuis, Damien Rieu avait invoqué son « erreur d'appréciation d'une blague », à laquelle sa réponse était pourtant sans équivoque. Dans la même journée, une chaîne de télévision grecque a également retransmis, en direct, la fake news sur le meurtre de Shinzo Abe par Hideo Kojima.
La Toile, elle, continue de s'amuser
Après les meilleurs tweets, les internautes ont répondu au communiqué de Hideo Kojima. On commence ces réactions avec la référence à Punished Snake (Metal Gear Solid 5: The Phantom Pain) qui devient Punished Kojima.
Dans le flot de messages, certains parlent aussi de Metal Gear Solid 2: Sons of the Liberty. Plus particulièrement dans sa façon dont le jeu avait traité, avant l'heure, de l'évolution du monde avec notamment les fake news.