La note utilisateurs de Gran Turismo 7 est la plus basse jamais constatée sur Metacritic. Ce review bombing a été motivé par les récents soucis de microtransactions, entre autres.
Alors que tout allait bien dans le meilleur des mondes pour Gran Turismo 7 avec une note presse de 87 sur PS5, la simulation automobile de Polyphony Digital subit un sérieux review bombing. C'est la dégringolade auprès des joueurs qui ont pris d'assaut l'agrégateur de notes Metacritic pour matérialiser leur mécontentement.
La maintenance qui ne passe pas
En quelques heures, Gran Turismo 7 est devenu le vilain petit canard en dépit de sa qualité intrinsèque. Pour quel motif ? Le titre a été indisponible pendant plus de 30 heures, en solo comme en multijoueur. Avec sa connexion obligatoire, GT7 ne peut en effet pas être apprécié hors ligne, hormis pour deux modes.
Cette maintenance prolongée, dont on ne connait pas véritablement la raison malgré le communiqué, a laissé un goût amer et certains se sont précipités sur Metacritic pour faire s'écrouler la note d'utilisateurs qui est aujourd'hui de 2/10. Oui, elle est encore en baisse puisqu'elle était de 2,5 il y a quelques heures.
Le soft rejoint ainsi les jeux les moins bien notés de l'histoire de Metacritic, devant World of Warriors (2,9), NBA 10 The Inside (3,0) et Cool Boarders 2001 (3,3). On apportera quand même une nuance en précisant que si ce review bombing a été initié par des joueurs irrités par ces problèmes, il est aussi possible que des trolls aient profité de l'occasion pour ternir l'image de cet épisode. Un procédé malheureusement courant sur des gros jeux.
Gran Turismo 7 : le désaveu des microtransactions
Mais ce qui a fait monter la grogne chez les utilisateurs, c'est aussi les microtransactions. En soi, elles ne sont pas nouvelles dans la licence et sont là depuis la sortie, mais la dernière mise à jour 1.7 a mis un sacré bazar.
En effet, le studio japonais a rééquilibré discrètement les crédits alloués aux joueurs après chaque course, mais pas à l'avantage des pilotes virtuels. Dans certains cas, les gains sont bien inférieurs à ce qu'ils pouvaient être avant le patch, ou même en comparaison de Gran Turismo Sport. À titre d'exemple, la GT Cup Gr. 3 Autodrome Lago Maggiore est passée de 75,000 à 50,000 crédits. Sans compter le prix des véhicules qui s'est également envolé, comme la Porsche 919 Hybrid 16 affichée à 2,99$ dans GT Sport, contre 40$ dans GT7. Une belle inflation. D'autres courses sont plus généreuses à l'image de la World Touring Car 800 sur le circuit des 24 heures du Mans et ses 70 000 crédits, contre 5 000 précédemment.
Si Kazunori Yamauchi tient à ce que les tarifs correspondent à ceux de la réalité, il a promis "du contenu additionnel, l'ajout d'événements de course et d'autres fonctionnalités qui permettront de résoudre ce problème de façon constructive".