Tous les joueurs PS5 ne pourront pas profiter de Final Fantasy 16. L’action-RPG sera banni dans au moins un pays, Square Enix refusant de céder aux demandes de censure.
L’été sera placé sous le signe de Final Fantasy 16 pour les joueurs PS5. Le seizième épisode numéroté de la saga devrait créer la rupture avec un gameplay plus orienté action que jamais, mais aussi avec son univers plus mature qu’à l’accoutumée. Ce sera en effet le premier volet de la licence à être affublé d’un PEGI 18. Une notation plus élevée due à la présence de prostitution, de gore, de violence accentuée et même d’un peu de sexe. Ce ton plus sombre plaît déjà à une frange de la communauté, mais Square Enix se heurte néanmoins à un obstacle : FF16 ne pourra pas sortir partout.
Final Fantasy 16 interdit en Arabie Saoudite
Pas de censure pour Final Fantasy 16. On le sait maintenant, il sera le jeu le plus mature de la saga. Un petit avant-goût de ce qui nous attend avant été dévoilé par les organismes de classification et il semblerait bien qu’il ne fasse pas dans la dentelle. Une direction qui fait déjà de l'œil à un public plus adulte, mais certains thèmes abordés ne sont pas au goût de tous. Le ministère de l'Information saoudien a confirmé que FF16 ne sortirait pas sur son territoire. Il invoque un refus de Square Enix « d’apporter les modifications nécessaires » pour que sa commercialisation soit autorisée en Arabie Saoudite. Au cours de ces dernières années, d'autres jeux populaires ont été bannis dans le pays. Cela inclut la licence God of War, la série GTA ou encore The Last of Us Part 2.
Avant la confirmation, une rumeur laissait entendre que Final Fantasy 16 serait banni dans certains pays, y compris l’Arabie Saoudite, en raison de la présence d’un personnage gay dans l’action-RPG. Tout contenu relatif aux personnages étant identifiés comme LGBTQIA+ est toujours illégal dans un certain nombre de pays. Le gouvernement aurait alors demandé à Square Enix de changer ou supprimer les éléments en question, chose que l’éditeur japonais a visiblement refusé. Ce n’est cependant pas la seule raison qui peut valoir à un jeu un bannissement. La nudité, la violence, les jeux d’argents, la consommation de drogue et d’alcool ou tout simplement le sexe, sont des motifs fréquemment invoqués. Final Fantasy 16 cochant plusieurs cases, ce n’est finalement pas si étonnant. Rappelons néanmoins que le jeu disposera pour la première fois d’une traduction en arabe à sa sortie le 22 juin sur PS5.