C'est aujourd'hui que sort le film Borderlands au cinéma ! Les adaptations de jeux vidéo sur grand et petit écran s'enchaînent depuis trois ans. Arcane, Uncharted, Twisted Metal ou encore prochainement Until Dawn. Il faut dire que quand on voit le succès de certains, comme la série The Last of Us et surtout le film Super Mario Bros., qui explosent des records d'audience, ça peut donner des envies à d'autres...

L'univers burlesque et post-apo de Borderlands débarque donc dans les salles françaises dès aujourd'hui. L'avant-première s'est tenue cette nuit aux États-Unis, avec la présence du casting et, surtout, des médias. Les premiers retours commencent à pleuvoir sur la toile. Il semblerait que le film d'Eli Roth (Hostel, Death Wish), n'ait pas fait l'unanimité.

Borderlands se fracasse sur grand écran

En confiant le projet Borderlands à un réalisateur qui s'est déjà illustré dans le cinéma d'horreur et d'action, on pouvait avoir un peu d'espoir. Les jeux de Gearbox ne font pas spécialement dans la dentelle. L'humour aussi noir que potache et l'action débridée en sont, au contraire, la signature. Proposant en plus une galerie de personnages hauts au couleur, le pari d'une telle adaptation était donc risqué et il ne semble pas avoir été relevé.

Après avoir vu Deadpool 3, c'est le grand écart pour The Hollywood Handle. En effet, le média spécialisé partage ici un avis bien plus dans la retenu. Selon lui, tout repose sur la performance de Cate Blanchette dans le rôle de Lilith, et « elle tient ses promesses ». The Hollywood Handle ne semble pas avoir totalement boudé son plaisir, mais le résultat est un film dans lequel il n'y a « rien à redire, mais rien de réjouissant non plus ». Un film proposant un « rythme correct », mais qui peine à trouver sa personnalité — dommage pour une adaptation d'un univers si marqué.

Le média Jakarta Globe était également convié à l'avant-première. Également mesuré, il ne cache pas l'« ennui » ressenti, surtout au début. Malgré la prestation livrée par Blanchett, « le plaisir ne commence que lorsque l'alliance de six personnes prend forme », même si le manque d'alchimie crève l'écran. Dans l'ensemble, la proposition manquerait de peps et l'humour ne reposerait finalement que sur Claptrap.

Les deviennent bien plus acerbes quand on regarde du côté des critiques professionnels qui s'expriment en leur nom. Si on cherche du côté des réseaux sociaux, leurs avis ne sont pas bons. Par exemple, l'animateur Edgar Ortega déplore le fait qu'il n'y ait « pas un seul moment de sincérité entre les personnages ici, juste des plaisanteries odieuses qui semblent datées dès qu'elles sortent de la bouche des acteurs ». De son côté, Adrian Caporusso parle littéralement d'un « désastre ».

Borderlands est un désastre. Rempli de tous les clichés possibles et imaginables, ce film troque le chaos et l'imagination des jeux pour un film sans vie, sans drôlerie et visuellement répugnant, avec des personnages agaçants et un casting sans une once d'alchimie.

Ça ne sent donc pas très bon pour le film Borderlands. Alors, s'il peut représenter un divertissement sympa, il ne faut pas en attendre trop non plus. Ce sont surtout les fans des jeux qui risquent d'être déçus. En dépit d'un casting de haute volée, l'ADN même insufflé par Gearbox semble ici bafoué. Copie à revoir.

Source : The Hollywood Handle, Jakarta Globe, Edgar Ortega et Adriano Caporusso.