Le plutôt apprécié mais moyennement rentable film Donjons & Dragons : L'Honneur des Voleurs pourrait bien avoir droit à une suite, mais cela dépendrait principalement d'une condition.
C'est en tout cas ce qu'aurait indiqué Chris Pine, qui incarne le barde Edgin Darvis dans le dernier film Donjons & Dragons en date. Celui-ci a connu un joli succès et rassemblé de nombreux fans, à défaut visiblement de beaucoup d'argent. La question d'une suite se pose malgré tout sérieusement, mais n'est pas encore pleinement garantie.
Un Donjons & Dragons 2 envisagé, mais les dés ne sont pas encore jetés
Sorti l'année dernière, Donjons & Dragons : L'Honneur des Voleurs a connu un certain succès d'estime, mais malheureusement pas à la hauteur des attentes d'un point de vue commercial. Dans les années 2000, une trilogie a essayé de retranscrire au cinéma l'univers du jeu de rôle iconique... avec une réussite toute relative. Wizards of the Coast a pendant longtemps abandonné l'idée, au risque d'essuyer un nouvel échec critique. Le dernier film en date s'est révélé être une agréable surprise. Plus de moyens, de l'humour, un casting solide et passionné qui s'est lui-même adonné à quelques parties de D&D, les bons ingrédients étaient là. Le box-office n'a toutefois pas été du même avis.
Le film ouvrait cependant potentiellement la porte à une suite. Chris Pine, l'acteur principal de L'Honneur des Voleurs, s'est justement récemment confié à ce sujet. Selon lui, le test de réussite pour qu'une telle chose arrive devrait être réalisable. Mais cela dépendrait surtout justement d'un moyen de trouver suffisamment de pièces d'or pour le financer. « Il y a une bonne chance qu'ils fassent un autre film Donjons & Dragons. S'ils peuvent trouver un moyen financier d'y parvenir, ils le feront ».
Compte tenu de l'énorme popularité de Donjons & Dragons grâce notamment à Baldur's Gate 3 ou des chaînes d'actual play comme Critical Role ou La Bonne Auberge chez nous, ainsi que du succès d'estime du premier film, un tel avenir semble plus qu'envisageable. Reste donc maintenant aux producteurs à jeter les dés pour voir combien de pièces d'or ils arrivent à trouver dans leur coffre pour financer le projet.