Studio de légende (Monkey Island, Star Wars, etc), LucasArts n'est plus, fermé par le groupe qui l'a acquis il y a peu moins d'un an avec Lucasfilm pour 4,5 milliards de dollars, Disney.
150 personnes licenciées et les titres Star Wars 1313 et Star Wars : First Assault annulés (pour le premier, le doute subsiste encore), voici le premier bilan de l'annonce de la fermeture de LucasArts par Disney. Voici d'ailleurs l'extrait du communiqué officiel de la firme à la souris, relayé par Game Informer, traduit en français par nos soins.
Après évaluation de notre position dans le marché des jeux, nous avons décidé de changer le positionnement de LucasArts, d'un studio de développement à un modèle de licence, ce qui minimise les risques pour l'entreprise [...]. À la suite de ce changement, nous effectuons des licenciements au sein de l'entreprise. Nous sommes incroyablement reconnaissants et fiers des équipes talentueuses qui ont contribué aux développements de nos nouveaux titres.
LucasArts deviendra désormais un simple label pour des jeux spécifiques, certainement Star Wars, mais que ceux-ci seront désormais confiés directement à des studios tiers par Disney.
Si on peut déjà imaginer quels studios seraient susceptibles de développer un jeu de la Guerre des Etoiles si Disney ne conserve pas l'intégralité du développement en interne (rappellons qu'une nouvelle trilogie arrive au cinéma dans un futur proche), aucun doute que les anciens écraseront une petite larme en pensant aux productions phares du LucasArts de la fin des années 80, début 90, avec des titres cultes, des point'n click tels que la série Monkey Isalnd, Sam & Max, la série Indiana Jones, Manic Mansion, Full Throttle ou Grimm Fandango...
Ceci étant, une lueur d'espoir subiste, comme le précise Ron Gilbert (son créateur) sur son twitter, quant à la pérennité de la série Monkey Island, puisque évidemment Disney en a fait l'entière acquisition.
Après tout, sait-il des choses que nous ne savons pas ? Il en revendique en tout cas la propriété, au moins "morale"... Oui, je sais, ça ne compte pas vraiment dans le monde des affaires...