Selon toute vraisemblance, Electronic Arts a pour l'instant décidé de laisser Dead Space au vide spatial. Il existe heureusement des alternatives, comme ce jeu rétro intrigant.
Samurai Unicorn semble en effet rassembler de nombreux éléments qui ont fait le succès de la marquante franchise Dead Space. Mais ce jeu a également pour lui une sous-couche cyberpunk et une patine délicieusement rétro comme en fait plus. Voyez plutôt, à condition de ne pas être allergique au gore à outrance avec une économie de polygones.
Un Dead Space-like qui sort des sentiers battus
Le mois dernier, nous apprenions avec chagrin qu'un nouveau jeu dans la marquante licence Dead Space pourrait ne jamais voir le jour. EA Motive, derrière l'excellent Remake du premier opus, a en tout cas été mobilisé pour soutenir le laborieux effort de Battlefield. Qu'à cela ne tienne, des jeux plus modestes entendent combler ce vide spatial dans le cœur des fans. Tel est notamment et assez étonnamment le cas avec Samurai Unicorn, annoncé pour la toute première fois en 2020.
Ce jeu indépendant développé par un tout petit studio baptisé Its Got Stealth, à la date de sortie encore inconnue, découpe en effet au Cutter Plasma plusieurs cases qui ont fait le succès de Dead Space. À savoir un gameplay à la troisième personne où couper les membres d'un ennemi est la meilleure stratégie, et une direction artistique bien organique et dégoûtante comme on les aime. Le titre sort toutefois son épingle du jeu avec un univers cyberpunk et des pouvoirs spéciaux se matérialisant par cette fameuse licorne samurai.
Le tout devrait par ailleurs plaire aux amateurs de jeux rétro, puisque Samurai Unicorn s'affiche dans un style faisant l'économie sur les polygones. Nous avons ainsi l'impression de remonter à l'époque des jeux PS1, non sans déplaisir. Ce titre intrigant ne dispose pour l'heure pas de date de sortie et ciblera exclusivement le PC. Un jeu clairement à surveiller si vous êtes en manque de Dead Space et aimez vous adonner à du rétrogaming faisant du neuf avec du vieux.