Le studio Remedy Entertainment, à qui on doit plus récemment Alan Wake 2, a une grande annonce à nous faire, et ça va changer beaucoup de choses pour la franchise Control.
Remedy Entertainment a récemment fait beaucoup de bruit dans la sphère vidéoludique avec Alan Wake 2. Un jeu époustouflant, à qui on a attribué la note de 10/10. Rien que ça. Mais aujourd'hui, on n'est pas venu pour vous parler du deuxième opus, qui continue d'ailleurs à recevoir du contenu, avec plusieurs DLC en approche. Non, on est là à cause d'une nouvelle importante au sujet de la franchise Control. Et de toute évidence, c'est un grand tournant pour le studio.
Remedy rachète les droits de Control
Actuellement, on sait que la firme a plusieurs projets en chantier. Parmi eux, la suite de Control, et visiblement, les développeurs ont une idée bien précise sur la direction qu'elle doit prendre. Le problème, c'est que jusqu'ici, c'était concrètement 505 Games qui avait la mainmise sur la licence. Il aidait à financer les différents jeux, tout en les supervisant. Malheureusement pour l'éditeur, il semble être en difficulté, et par conséquent, Remedy en a profité pour racheter les droits de la franchise. Qu'est-ce que ça signifie ?
En bref, le studio a maintenant une liberté totale vis-à-vis de la création de Control 2 et du Project Condor, le spin-off orienté multijoueur. Pour ça, il a dû débourser 17 millions de dollars, remboursant ainsi l'argent investi par 505 Games (avec un bonus en prime, ça ne mange pas de pain). C'est une belle somme. De son côté, l'éditeur ne touchera plus de royalties sur les ventes associées à la marque à compter du 24 décembre 2024. Dorénavant, il ne reste plus qu'une question en suspens : est-ce que Remedy va auto-publier les prochains opus ? Seul l'avenir nous le dira.
Alors que nous nous séparons amicalement, je voudrais profiter de cette occasion pour remercier l’équipe 505 Games pour notre partenariat au fil des ans et pour avoir aidé à établir Control en tant que franchise avec un gros potentiel pour le futur.
Une partie de la déclaration de Tero Virtala, PDG de Remedy, au sujet du rachat des droits