Avec perte et fracas, l'exclusivité PS5 Concord s'est fait débrancher par Sony seulement 12 jours après sa mise en service. Le jeu-service de Firewalk Studios fermera jusqu'à nouvel ordre ses serveurs le 6 septembre. Dans l'intervalle, des pratiques peu scrupuleuses se font jour pour tirer profit de cette situation inédite dans l'industrie du jeu vidéo.

Le malheur de Concord fait le profit d'autres...

C'est une tournure des événements qui va claire faire date dans la sphère vidéoludique. Face au cuisant échec de Concord, Sony n'a pas attendu de lui laisser une seconde chance et a souhaité arrêter les frais de manière aussi expéditive qu'inattendue. Jusqu'à nouvel ordre (peut-être une refonte du jeu et un passage en free-to-play ?), le hero-shooter de Firewalk Studios quitte le service actif demain.

Y voyant une profitable opportunité, des scalpers ont récupéré des copies sous blister de Concord, dans le but de le revendre à prix d'or. Normalement proposé à 40 euros, le jeu a vu monter la note en flèche, pouvant parfois atteindre un tarif exorbitant de 180 euros. Les individus derrière la manœuvre entendent ainsi exploiter le fait que l'exclusivité PS5 sera bientôt un « objet de collection », puisque le disque n'aura alors qu'une valeur toute symbolique.

Les scalpers ont également joué sur le caractère urgent de la fermeture des serveurs de Concord, en assurant une livraison la veille de l'extinction des feux pour le hero-shooter boudé par les joueurs, n'ayant été écoulé qu'à 25 000 exemplaires après une semaine de mise en service. Difficile de dire si l'opération s'est vraiment montrée lucrative pour eux ou si, à l'image du tristement célèbre titre édité par Sony, c'est un second flop post-mortem. Ceci étant dit, de nombreux joueurs ont fait tout ce qu'ils ont pu pour décrocher le Platine avant que le géant japonais ne débranche la prise.

Concord Haymar
Une « seconde vie » bien lugubre pour Concord, le jeu-service à la durée de vie la plus courte de l'histoire. © Sony

Source : IGN