Rappelez-vous de la fameuse polémique, qui avait entouré la sortie de Resident Evil 5 il y a quelques temps. Si l'intention du développeur n'était évidemment pas d'aller dans cette voie, le résultat final laissait certains joueurs et observateurs perplexes. Les zombies "noirs" avaient laissé des traces...
Depuis, de l'eau croupie a coulé sous les ponts. Capcom s'est défendu d'avoir réalisé un jeu "raciste", et a tiré les leçons de cette fâcheuse affaire. Aujourd'hui, l'éditeur revient sur cette controverse, par l'intermédiaire de son Senior PR Manager, Melody Pfeiffer, dans les colonnes de Gamasutra, dans un dossier traitant justement des sujets qui ont suscité la polémique.
Depuis la controverse de Resident Evil 5, nous sommes bien plus conscients qu'il nous faut être, dès le départ, dans le processus de création. Nous devons être capables d'avoir notre mot à dire, ici à Capcom USA, concernant le produit final, et pouvoir dire au Japon que telle ou telle chose peut déplaire en occident.
Pour prévenir tout autre risque de ce genre, Capcom USA a même adopté une nouvelle manière de travailler, tirant les leçons de la vie, qui peut parfois être cruelle.
Nous fabriquons également nos propres visuels de ce côté-ci du monde, pour pouvoir fournir des documents qui correspondent à notre marché. Nous travaillons de manière très proche avec nos producteurs au Japon, pour pouvoir offrir le type de matériel adéquat en occident.
J'aimerais tout de même voir les "assets" au Japon, histoire de quoi... On imagine que tout ceci concerne un certain Resident Evil 6, que nous avions déjà évoqué ici.