Que se passe-t-il chez Bandai ? L’illustre éditeur de licence et jeux ultra connu comme Elden Ring, les Tales of ou encore la plupart des adaptations et mangas de Dragon Ball à One Piece en passant par Naruto. Le célèbre et réputé Bloomberg a mis le nez dans les coulisses et fait des révélations glaçantes qui concernent non seulement de nombreux jeux issus de très grosses franchises, mais aussi et surtout, les employés.

Plusieurs jeux annulé, dont des projets One Piece et Naruto

Les licenciements il y en a partout, tout le temps, mais dernièrement dans notre industrie fétiche, les chiffres sont effrayants. On ne parle pas de dizaine ou de centaines de postes, mais plusieurs milliers en l’espace de quelques années et dans des entreprises bien spécifiques qui plus est. Un grand ménage qui jette clairement un froid, surtout à l’heure où l’industrie a une sale mine. Depuis le début de l’année, Bandai a donc annulé plusieurs gros jeux et projets à venir, dont certains concernaient des licences archi cultes comme One Piece ou encore Naruto et même un projet commandé par Nintendo. On a pas vraiment le détail de ce qui a été passé à la trappe, on sait enrevanche que la branche mobile est impactée, mais il y en aurait pas mal visiblement. Des annulations qui ont conduit à de très nombreuses suppressions de poste dans le même temps.

DRAGON BALL: Sparking! ZERO, l'un des derniers jeux de Bandai, un immense carton.

Mais plus que de simplement licencier, Bloomberg rapporte que Bandai aurait carrément poussé ses employés à quitter leur emploi avec des méthodes dites “traditionnelles Japonaises”. Une “technique” qui consiste à transférer les employés que la boite veut licencier dans des bureaux froids dans lesquels il n’ont aucune tâche à faire, histoire qu'ils craquent et quittent leur emploi eux-mêmes. Une méthode très douteuse, que réfute totalement Bandai. « Nos décisions d'arrêter des jeux sont basées sur des évaluations complètes de la situation. Certains employés peuvent avoir besoin d'attendre un certain temps avant de se voir confier leur prochain projet, mais nous avançons au fur et à mesure que de nouveaux projets émergent » déclare l’éditeur. Une défense que l’entreprise martèle en assurant qu’« il n’existe aucune forme d’organisation de la sorte dans les locaux de Bandai Namco », conçue pour « faire pression sur les employés pour qu’ils partent volontairement ».

Bloomberg assure de son côté que ces sources sont extrêmement proches de l’entreprise. Mais dans l’affaire, les perdant encore une fois, ce sont bien les employés qui paient les pots cassés. On aura bien évidemment une pensée pour ces derniers, au même titre que pour tous les autres déjà victime de coupes qui les dépassent complètement.

Source : Bloomberg