Après la polémique, un développeur japonais prend la défense d'Assassin’s Creed Shadows et de ses choix narratifs. Voilà ce que l'on peut apprendre sur le sujet.
Le développeur japonais vétéran Yoshiki Okamoto (Devil May Cry 2) a pris la parole pour défendre Assassin’s Creed Shadows face aux controverses concernant ses protagonistes. Okamoto, ayant passé plus d'une décennie chez Capcom, a souligné que AC Shadows est une œuvre de fiction. Que peut t-on apprendre après la polémique ?
Une controverse Assassin’s Creed Shadows injustifiée selon Okamoto
Dans une vidéo publiée sur sa chaîne personnelle et traduite par Automaton, Okamoto a exprimé son soutien au système de double protagoniste du jeu. Il a mentionné avoir voulu créer un jeu similaire avec son équipe de Genji à l'époque. Concernant les critiques autour de la représentation de Yasuke, une figure historique, Okamoto a affirmé que bien que des divergences avec l'histoire réelle existent, elles ne sont pas pertinentes car le jeu est avant tout une fantaisie/fiction
Okamoto a déclaré : « C’est un jeu, c’est une fantaisie, pas la réalité. » Il a ajouté que des détails tels que l'inversion du blason familial de Oda Nobunaga dans le jeu n'affectent en rien le plaisir de jouer. Selon lui, la priorité est l'expérience ludique offerte par le jeu, plutôt que la fidélité historique stricte.
Récemment, une pétition demandant l'annulation d'Assassin’s Creed Shadows est apparue en ligne, prétendument initiée par des Japonais. Cependant, des investigations ont révélé qu'elle avait été créée par une personne en Allemagne et largement signée par des joueurs occidentaux.
Pour rappel, la controverse a commencé après la diffusion de la bande-annonce du jeu en mai 2024. Certains fans ont critiqué le choix d'Ubisoft de mettre en avant Yasuke plutôt qu'un protagoniste japonais. Ces critiques soulignent qu'Ubisoft n'a jamais proposé de héros masculin est-asiatique et considèrent que la représentation de Yasuke en tant que samouraï est historiquement inexacte. Puisqu'il n'aurait été qu'un serviteur de Nobunaga Oda. Le débat a pris une tournure politique. Certains accusant le jeu de faire du "woke" ou du "pandering" en incluant un personnage noir dans le Japon féodal. D'autres défendent ce choix. Estimant que la présence de Yasuke offre une perspective unique et met en lumière une histoire moins connue.