Ce n'est pas faute de vous en parler (presque) toutes les semaines : chez Ubisoft, les départs se multiplient, et quelques unes des têtes pensantes des grandes séries de l'éditeur ont ainsi déserté. Mais aujourd'hui, le scénariste d'Assassin's Creed fait machine arrière.
En mars dernier, le directeur narratif Darby McDevitt annonçait son départ d'Ubisoft Montréal, après 10 ans de travail sur la série Assassin's Creed. Après avoir assuré l'écriture des épisodes portables Discovery et Bloodlines pour le compte de Foundation 9, McDevitt avait progressivement gagné ses galons de scénariste, pour finalement coiffer sa casquette de directeur narratif en 2017, et ainsi superviser le récent Assassin's Creed Valhalla :
"Calmez-vous ! C'était pour déconner!"
Mais voilà qu'après seulement 7 mois passés à occuper le même poste au sein du studio montréalais iLLOGIKA, McDevitt annonce son retour au sein d'Ubisoft, comme il l'a précisé hier sur un célèbre réseau dit social :
Oui, je suis de retour chez Ubisoft ! Alors que je réfléchissais à ma carrière au cours de l'année écoulée, je me suis finalement concentré sur mon désir d'explorer de nouvelles idées. À ma grande joie, je vais à nouveau travailler sur la série Assassin's Creed. Je suis ravi de poursuivre ce voyage, alors restez à l'écoute !
Si l'on sait que l'aventure Valhalla se poursuivra encore en 2022 grâce à l'arrivée de nouveaux DLC, le futur de la série fera une fois encore appel à de fines plumes. En effet, Ubisoft précisait récemment que le mystérieux Assassin's Creed Infinity "proposera de nombreux éléments narratifs", et devrait rester fidèle à l'héritage scénaristique de la série, qui s'est parfois perdue entre sa volonté initiale de jongler entre temps présent et passé. Pour le reste, il sera encore une fois nécessaire de patienter.
Avec le retour de Darby McDevitt, le futur jeu-service de la série, dont le développement vient tout juste de commencer, devrait donc profiter d'une plume connue et appréciée des joueurs. Ce retour au bercail signera-t-il la fin de l'hémorragie pour l'éditeur français ? Malgré les gages de bonne volonté récemment affichés par la branche canadienne, rien n'est a priori moins sûr...