Après le dépôt d'une plainte contre Activision Blizzzard enregistrée cette semaine et relayée par de nombreux médias, le groupe dirigé par Bobby Kotick est (une fois encore) pointé du doigt. La culture d'entreprise dépeinte par le document suscite l'émotion. Le président de Blizzard a réagi.
Dans un e-mail interne obtenu par le traqueur de mauvaises conditions de travail dans l'industrie, notre éminent confrère américain Jason Schreier, J.Allen Brack a tenu à s'exprimer sur la plainte déposée contre Activision Blizzard.
A la tête de la firme d'Irvine depuis 2019, l'ancien producteur exécutif de World of Warcraft a fait part de son émotion et semble décidé .
Blizzard president J. Allen Brack sent out an email to staff last night addressing the allegations from this week's explosive lawsuit, calling them "extremely troubling" and saying that he'd be "meeting with many of you to answer questions and discuss how we can move forward." pic.twitter.com/NsMV6CNdTE
- Jason Schreier (@jasonschreier) July 23, 2021
Je suis personnellement chamboulé après la journée d'hier, et je sais que vous aussi. Les allégations et la peine des actuels et anciens employés sont extrêmement troublantes. Je sais que beaucoup d'entre vous aimeraient plus de clarté. Bien que je ne puisse pas commenter les détails de l'affaire car il s'agit d'une enquête ouverte, ce que je peux dire, c'est que le comportement détaillé par ces accusations est totalement inacceptable.
Expliquant avoir succédé à Mike Morhaime avec l'envie de vouloir une réelle équité (il cite la féministe Gloria Steinem comme modèle), il assure :
L'équipe de direction et moi-même rencontrerons certains d'entre vous pour répondre aux questions et discuter de la façon dont nous pouvons aller de l'avant. En attendant, je veux que vous sachiez que vous pouvez parler à n'importe quel manager, n'importe quel partenaire RH, n'importe quel membre de l'équipe juridique, ou n'importe qui dans l'équipe de direction.
On rappelle que la plainte fait état d'employées découragées à porter plainte. Si ce sont les mêmes manager, RH, membres de l'équipe juridique ou de direction que ceux dénoncés... Vous voyez ?
En France, Ubisoft est également cible d'un recours collectif d'anciens employés, évoquant un harcèlement sexuel institutionnel. Il faut croire que les moeurs ont bien du mal à changer et que le soupçon de pouvoir entre les mains de certains leur fait toujours croire ont des passe-droit.