Nous arrivons dans la période de Halloween, très particulière cette année, forcément, mais aussi celle des résultats financiers. Plusieurs acteurs de l'industrie ont déjà avancé leurs chiffres, c'est au tour du géant Activision-Blizzard, qui réserve quelques surprises.
Le trimestre s'étant terminé le 30 septembre dernier a vu Activision Blizzard parvenir à un chiffre d'affaires d'environ 1,6 milliard d'euros (+52% par rapport à l'an passé), avec un bénéficie net de 515 millions d'euros (il est à 1,4 milliard depuis le 1er janvier) et un opérationnel de 666 millions d'euros environ.
Pour battre ainsi les prévisions dressées il y a quelques mois, même si Tony Hawk's Pro Skater 1+2 s'en sort avec les honneurs, la coupable est toute trouvée : c'est une fois encore la licence Call of Duty qui est désignée comme le "principal moteur", avec notamment un lancement du très free-to-play Battle Royale Warzone qui n'est pas passé inaperçu, puisqu'il a été téléchargé plus de 80 millions de fois depuis son lancement, et une explosion pour Modern Warfare. Probablement grâce aux effets du confinement. La communauté FPS d'Activision culmine, sur consoles et PC, à plus de 100 millions de joueurs par mois, et la version mobile a été récupérée par plus de 300 millions d'appareils. Énorme.
Et Black Ops Cold War toquera à la porte le 13 novembre prochain. Et on ne parle pas de Crash Bandicoot 4 It's About Time, pas encore comptabilisé, ni de l'extension World of Warcraft Shadowlands, pour le 24 novembre. Bref tout va bien, y compris pour Blizzard, donc, qui parle de 30 millions de joueurs actifs mensuels et King, qui en comptabilise 249 millions. Et cela aura des retombées.
Recrutement à venir
Comme l'a appris GamesBeat, à qui Bobby Kotick, le PDG, a accordé une entrevue, les perspectives de croissance pour l'année prochaine sont enthousiasmantes. Au point qu'il faille recruter. À nos confrères, Kotick a expliqué qu'Activision Blizzard, qui compte déjà 10.000 âmes, avait l'intention de créer plus de 2.000 nouveaux emplois pour répondre aux demandes productions.
Il semble presque oublié par les dirigeants, le temps où, malgré des rentrées d'argent importantes, on licenciait des centaines de personnes et on apprenait que les bureaux versaillais étaient condamnés...