Gameblog : Pour commencer, est-ce que vous pouvez nous présenter rapidement les quatre nouveaux personnages de Borderlands ?

Jeremy Cooke : D'abord nous avons Axton le commando, un militaire Dahl qui vient sur Pandora pour stopper le coup d'État de Jack (le méchant de Borderlands 2, NdLR), qui opère depuis sa base lunaire. Ensuite il y a Zer0, l'assassin. La sirène, qui est une sirène différente de la première, Maya. Elle capture les ennemis et les contrôle. Et puis il y a le gunzerker, qui est un peu comme le Berserker du premier Borderlands, sauf qu'il berserk avec des armes.

Est-ce qu'on va en apprendre un peu plus sur ces quatre individus ? Parce que les héros de Borderlands n'étaient pas très développés question background au cours du jeu...

Oui les joueurs étaient très liés à leurs personnages dans Borderlands. On en a vu se tatouer leur perso favori, ce genre de chose. Pour le 2 on a compris que les gens voulaient en savoir plus sur les personnages, donc on a travaillé sur des missions spécifiques qui racontent qui est votre perso, d'où il vient et ses liens avec votre univers. Bien entendu, Maya est un cas spécial, parce qu'en tant que Siern, elle est bien plus impliquée dans l'histoire de Bordelands.


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Axton semble le moins charismatique des quatre. Il cache des choses ?

Un point de vue intéressant. Je pense qu'il a son propre charisme. On voulait en faire un militaire moderne. Il fait partie de l'armée et il est bien plus high-tech que le soldat de Borderlands. Il est vraiment différent dans ses possibilités et ses stratégies, il est bien plus tactique. Et puis il possède une histoire intéressante, si vous regardez attentivement : il porte un anneau et les plaques de sa femme qui est aussi dans l'armée. On n'en dira pas trop, mais il y a des choses à apprendre durant le jeu.

C'était marrant d'écouter Brick hurler pendant son attaque spéciale. Est-ce que Salvador aura la même chose ?

Oui totalement, ces deux gars sont bien déjantés et sauvages à leur façon. Vous avez dû regarder les premières vidéos où l'on voit Salvador faire des doigts à un ennemi. Il manie tout à deux mains, et notamment ses majeurs. Il a certainement son propre style, et il crie après les ennemis quand il utilise ses compétences, donc il est toujours un berserker dans l'âme.

J'ai vu une carte de voeux avec un dialogue marrant entre Salvador et Maya. On aura le même genre de chose en jeu coop ?

Oui un peu. Pas tout à fait comme la carte, mais il y a pas mal de dialogue lié à l'action ou à ce qu'il se passe dans l'histoire. On a tout un système qui réagit à des choses comme trouver du bon loot, faire un truc badass, voir un autre perso faire une action géniale. Cela donne beaucoup de personnalité.

Vous avez maintenant un univers très riche et intéressant. Vous comptez le développer au-delà du jeu vidéo, en comics ou autre ?

Je ne peux pas trop parler des projets externes, mais nous avons une équipe qui s'occupe d'étoffer la licence. Je pense qu'au fur et à mesure que les fans seront demandeurs de background et d'histoires concernant Borderlands... Je ne sais pas trop ce qui se prépare, mais je suppose qu'on peut s'attendre à ce genre de chose.

Pourquoi avoir choisi de placer des personnages réels dans Borderlands 1 & 2 ?

C'était une décision assez complexe. Quelque chose dont on a beaucoup discuté. On voulait étendre l'aspect visuel du jeu. Un peu comme dans Wall.E de Pixar : il y a du live action dedans. Nous voulions que notre univers visuel aille au-delà du simple cartoon. C'est intéressant de voir un personnage puissant comme la Siren nous parler en utilisant son esprit. Cela la rend encore plus spéciale et impressionnante, car les Siren sont centrales à notre univers.