World of Warplanes date de 2013 et contrairement à World of Tanks, le jeu n'avait pas vraiment conquis les foules. Maniabilité peu agréable, modes de jeu peu intéressants et surtout l'arrivée par la suite de War Thunder, un concurrent de taille qui a tout de suite eu les outils en poche pour combler les manques du titre de Wargaming. Conscient du problème, l'éditeur/développeur a mis les mains dans le cambouis pour revoir totalement le système du jeu et proposer la 2.0 baptisée "Get Airborne Again". Ce qui s'annonce être le renouveau total de la licence. Pari réussi ? C'est ce que nous allons voir ensemble.
Nous avons été conviés récemment par Wargaming pour découvrir en avant-première la version 2.0 de World of Warplanes. Pas forcément très convaincus après certains mauvais souvenirs de 2013, c'est pourtant avec le sourire sur le visage que nous sommes sortis de la présentation et de nos séances de gameplay.
Le but de cette version 2.0 est d'entrer dans une nouvelle ère. D'abord celle de la modernité, puisque techniquement le jeu a bien évolué, avec notamment l'ajout de nombreux effets allant de la texture duveteuse des nuages à la fumée noire provoquée par les explosions. Mais là où le travail est vraiment bluffant c'est au niveau de la maniabilité des appareils. Autrefois très rigide dans les mouvements, on a enfin droit à une grande fluidité nous éloignant dans le même temps du genre un peu trop arcade des premières années. La sensation de vitesse est bel et bien présente et chacune des actions héroïques que l'on effectue se révèle jouissive. On a vite le sentiment d'être un As à l'image du pilote allemand Erich Hartmann ou de l'Allié Richard Bong. Et c'est aussi ça qui était manquant dans la version d'origine. Mention spéciale à la possibilité de contrôler le tireur sur les avions biplaces ou plus. Une nouveauté bienvenue qui ne fera que caresser dans le sens du poil les amateurs de combats aériens.
Plus complet, plus profond et plus fun
On a, à notre disposition un peu plus de 250 avions, allant des coucous de l'entre-deux-guerres aux jets de la Guerre Froide. Il est aussi possible de manipuler quelques prototypes qui n'ont jamais eu l'occasion de faire leurs preuves lors d'un quelconque conflit. Bref, il y a de quoi se faire plaisir en termes de contenu - même s'il s'agit toujours d'un free-to-play et qu'en passant à la caisse il sera possible de débloquer bien plus rapidement les différents appareils. Mais très honnêtement, même en jouant gratuitement, rien n'est impossible d'autant que le système économique a reçu un beau lifting. Toujours dans l'optique d'un nouveau départ, le jeu se veut également bien plus accessible en offrant par exemple des explications plus claires pour les nouveaux arrivants. On notera aussi une interface simplifiée pour mieux cerner le fonctionnement de votre aéroplane. Des petites choses qui, mises bout à bout, font prendre conscience du large travail effectué par Wargaming. Tout est fait pour ne pas vous faire fuir et honnêtement ça marche plutôt bien.
Une recette qui fonctionne
S'inspirant un peu de son concurrent War Thunder, la 2.0 ajoute aussi des nouveaux modes avec de véritables objectifs dynamiques ainsi que des zones tactiques de grands intérêts sur les maps. Pour pimenter un peu tout ça, il est désormais possible de piloter un bombardier lourd, parfois unique moyen de remplir certaines missions. On va par exemple devoir détruire une série d'usines d'armement avec les dits bombardiers pendant que les chasseurs devront les escorter et éloigner l'escadrille ennemie. Ça ne parait pas grand chose mais sur le long terme, par rapport à la mouture d'origine, c'est le jour et la nuit. Et ça pousse le joueur à s'impliquer un peu sur le champ de bataille pour éviter les petites actions égoïstes.
Le teamplay avec 15 autres personnes est ainsi, lui aussi, renforcé, à partir du moment où un véritable système de classes entre en compte, le multijoueur s'en retrouve tout chamboulé et métamorphosé. Il reste toutefois encore un peu de travail à faire coté bombardier car tout semble un peu mou coté sensation et son pilotage devient vite barbant.
Globalement c'est vraiment tout le système du jeu qui change en profondeur puisque on peut aussi désormais réparer son oiseau d'acier via une base aérienne (comme dans War Thunder, eh oui). Il est en revanche impossible de dresser une liste exhaustive des changements mais ce qu'il faut retenir c'est que Wargaming a vraiment à coeur d'apporter une seconde vie à World of Warplanes et la pari est totalement réussi.
ON L'ATTEND... AVEC SURPRISE !
Qui aurait pu penser que World of Warplanes allait avoir droit à une renaissance ? Après un semi-échec, Wargaming a su apprendre de ses erreurs et proposer un travail impeccable dans le domaine du free-to-play. Clairement plus fun et beaucoup plus agréable à prendre en mains, le jeu de combat d'avions peut enfin sortir de l'ombre de son grand rival, sans avoir à rougir. Et bonne nouvelle toute ceci est disponible dès demain mercredi 11 octobre via le launcher officiel.