Annoncé en décembre dernier, Scribblenauts sur DS n'a pas réellement fait parler de lui avant l'E3 où la découverte de son concept complètement OVNI a intrigué bon nombre de personnes, moi compris. Ainsi, lorsque nous avons été à une présentation plus en profondeur du titre en présence de Marius Fahlbusch, directeur technique et co-fondateur du studio qui le développe, 5th Cell, je me suis rué sur l'opportunité, il fallait absolument que j'en sache plus.
Dès le visionnage de la première vidéo de Scribblenauts, je suis resté scotché par le concept ultra-novateur du titre. Enfin un peu de fraîcheur dans ce monde virtuel de brute ! Ces quelques secondes de gameplay montrées avaient suffit à me convaincre que le titre serait une véritable bouffée d'air pour les gens à la recherche d'originalité. La présentation à laquelle j'ai eu droit n'a fait que me conforter dans l'idée que l'on avait sous les yeux un des titres les plus rafraîchissants de ces derniers mois.
Un jeu de scribouillard
Pour résumer le principe dans ses grandes lignes, vous dirigez Maxwell, un petit bonhomme tout ce qu'il y a de plus commun qui, à travers 220 niveaux répartis sur dix mondes au graphisme très simpliste, doit récupérer des étoiles. Jusque là, rien de plus banal. Sauf que pour récupérer ces "stalites" comme elles sont appelées, il faudra résoudre des espèces de puzzles aussi divers que dingos. On devra par exemple, abattre un arbre ou remettre une baleine échouée sur le sable à l'eau. Pour parvenir à cet objectif fixé, il faut écrire en toutes lettres sur un clavier virtuel ou en reconnaissance d'écriture, le ou les objets dont on estime avoir besoin. Ce dernier apparaîtra à l'écran, on n'aura plus qu'à s'en servir comme on le souhaite. Et c'est la que ça devient fou, car la quantité d'objets mis à disposition est délirante. Si le développeur s'est refusé à donné le nombre exact pour laisser la surprise intacte, il a tout de même tenu à indiquer que cela se comptait en dizaines de milliers.
Liberté j'écris ton nom
Du coup, le titre laisse une liberté énorme dans les méthodes de résolution de puzzle. Pour l'exemple de l'arbre à abattre que j'ai cité plus haut, vous pouvez écrire "hache", mais aussi "bûcheron" ou carrément partir sur des délires improbables. Devant mes yeux, le développeur à passé le niveau en utilisant un monocycle, deux pandas, un chapeau haut de forme, de la colle et un bâton. N'essayez pas de trouver ce qu'il a pu faire de tout ce bazar, vous n'y arriverez pas. De même que pour remettre la baleine à l'eau, on peut aussi bien utiliser des ballons d'héliums puis un ventilo, ou plus simplement un bulldozer. En réalité, les seules limites du jeu sont fixées par votre propre imagination.
Vivement la rentrée !
Scribblenauts est donc une sorte de jeu bac à sable, sans prétention, mais qui offre une grosse liberté de choix tout en proposant de réels objectifs. Les possibilités sont tellement énormes que cela laisse rêveur quant à la replay value. On ne peut être que bluffé devant la quantité d'objets, d'animaux ou même de personnalités qui ont été intégrés. Rendez-vous compte qu'on a même à disposition un hoverboard comme dans Retour vers le Futur 2 et que Dieu lui-même est aussi présent ! Il me tarde de l'avoir entre les mains lorsqu'il sortira en septembre pour voir comment tout ces éléments de gameplay s'emboîtent entre eux sur la longueur, et pouvoir faire mon Mac Gyver de l'improbable ! J'ai hâte !