Ces dernières années ont été très compliquées pour Payday 3 et Starbreeze Entertainment. Entre des départs en cascade, de sérieux problèmes financiers et des démêlés avec la justice, tout aurait pu conduire à la fermeture du studio et à l’annulation du jeu. Malgré cela, plus de 7 ans après l’annonce de ce troisième épisode, les deux sont encore debouts et la sortie approche à grands pas. À cette occasion, on a pu se rendre dans l’antre des développeurs, là où la magie opère, pour voir ce que ce nouvel opus a dans le ventre. Voici nos premières impressions sur l’un des jeux de la rentrée 2023.
Beaucoup ne le savent peut-être pas, mais la franchise Payday, bien que moins populaire que d’autres, cartonne grâce à une communauté très solide qui a permis de maintenir à flots la licence pendant plus de 11 ans et de la hisser fréquemment dans le top 20 des jeux Steam les plus joués. Les enjeux autour de Payday 3 apparaissent alors plus clairement et le studio n’a pas vraiment le droit à l’erreur, surtout après tous les déboires vécus. L’échec est difficilement concevable, voire impossible, et heureusement, l’équipe a une idée très arrêtée sur la direction à prendre pour le lancement, mais aussi dans les mois et années qui suivront la sortie.
L’héritage redoutable qui doit être respecté par Payday 3…
Après sept ans de flou et de maigres teasers pour témoigner de son existence, l’étape la plus importante s’achève pour Payday 3. Dans quelques semaines, le jeu devra passer son examen final et s’en remettre au jugement des joueurs, mais surtout des fans les plus hardcores qui seront pour la plupart intransigeants. Et ça, c’est quelque chose que le studio redoute par-dessus tout. C’est même leur plus grande peur à ce jour. « Si ça ne ressemble pas à Payday, on est foutus », nous confie Andreas Hall-Penninger, lead producer du jeu. Tout détruire pour tout reconstruire, dans une optique d’élargir le plus possible le public, était donc hors de question ou presque. Dès le départ, les membres du noyau dur de Starbreeze, qui prennent les décisions, sont tous tombés sur d’accord sur le fait qu’il fallait rester fidèle à l’ADN de la licence. D’où notamment le retour des quatre personnages principaux (Dallas, Hoxton, Wolf et Chains) car « sans eux, vous perdez une grande partie de l’ADN », ajoute Hall-Penninger. Être respectueux de la série et de la communauté qui l’a forgée, ça peut paraître simple lorsque l’on sait où l’on veut aller. Pourtant, ce n’était pas une mince affaire et l’exécution de ce plan était délicate.
Ce fut probablement notre plus grand défi d’un point de vue créatif (ndlr : retrouver les bases et les sensations des premiers jeux dans Payday 3). Pour expliquer pourquoi les deux jeux sont similaires en termes de sensations. Payday et Payday 2 ont été développés avec le même moteur, le Diesel Engine. C’est un vieux moteur et nous voulions nous en éloigner afin d’être sûrs de pouvoir faire évoluer le jeu d’un point de vue visuel, technique, et construire quelque chose avec des bases plus solides. Nous sommes repartis de zéro. À mes yeux la chose la plus importante, en tant que producteur principal, a été pendant longtemps de m’assurer de capturer le feeling Payday. En particulier du point du gameplay, du rythme, des sensations de tir et de déplacement, de l’apparence des ennemis et de leur comportement etc. .
Andreas Hall-Penninger, lead producer
Pour bien comprendre l’enjeu, notre interlocuteur prend pour exemple le cas de Counter-Strike avec le basculement de la version 1.6 vers CS Source. « C’était un risque énorme que nous voulions prendre. Prenons l’exemple de Valve qui a commis une erreur avec le passage de Counter-Strike 1.6 à Source. Les gens se sont dit, ça ne ressemble pas à CS, nous n’allons plus jouer à cette m***e. Nous avons identifié le public de Payday comme notre cœur de cible et c’est à eux qu’il nous faut nous adresser. Cela fait 10 ans que Payday 2 est sorti et je vois un peu cela comme un groupe de rock qui n’a pas joué depuis tout ce temps, et qui s’apprête à remonter sur scène pour la première fois. Certaines personnes pourraient craindre que nous jouions du R’n’B alors que non, c’est toujours du Rock’n’roll ». Un choix délibéré qui décevra probablement les non-initiés, qui seront réticents à cette patte disons-le, old-school, mais qui ravira les habitués. Car oui, Payday 3 marche sur les traces de ses illustres aînés. « Nous aurions pu prendre le risque de nous éloigner de ce qu’est Payday, et peut-être que cela aurait attiré un nouveau public. Mais la franchise existe depuis 12 ans. Nous avons une communauté énorme et très fidèle à laquelle nous tenons vraiment. Ce serait réellement dommage de la décevoir ». Du changement oui, mais sans bouleversement.
… tout en prenant soin d’évoluer pour avancer
D’ailleurs, le feeling Payday, c’est quoi au juste ? C’est ce qui a été cité par le lead producer avec un gameplay, des sensations et une ambiance globale qu’on voit peu voire quasiment pas. Il y a bien eu des tentatives avec GTA 5 Online ou Crime Boss, que Starbreeze valident en partie, bien que ce ne soit pas totalement comparable. « Je pense que Payday est unique en ce sens et qu’il comble un vide car il n’y a pas beaucoup de jeux de ce type sur le marché. Ce n’est pas un concurrent direct, mais GTA 5 Online a des braquages, n’est-ce pas ? Crime Boss partage également des similitudes. Ils font des choses très, très bien, mais hormis cela, il n’y a pas grand-chose ». Cette obsession d’être loyal envers les fans et les spécificités de la franchise se ressent immédiatement lors des gunfights de Payday 3.
D’un point de vue général, mais particulièrement durant les échauffourées, difficile de distinguer Payday 3 de ses prédécesseurs pour être très transparent et honnête vis-à-vis du jeu qu’on a eu entre les mains. On a vu une évolution dans le gunplay, mais très honnêtement, rien qui nous ait fait bondir de notre chaise - mais on n'a pas non plus un passif ultra développé avec Le Jour de Paie (le titre non officiel en québécois, c’est cadeau). La licence n’a jamais été une référence du FPS, et malgré les promesses, ça restera tel quel. D’un côté, c’est pénalisant pour un jeu qui sort en 2023, et de l’autre, c’est parfaitement compréhensible. Non pas qu’on veuille chercher des excuses aux développeurs, mais tout simplement car Payday 3, à l’image des deux autres, n’est pas un « banal » jeu de tir. C’est un fait. De la même manière qu’on ne prendrait pas en défaut un survival-horror qui voudrait à tout prix conserver des mécaniques à l’ancienne. Ce serait même plutôt l’inverse et on militerait pour que les développeurs aillent au bout de leur vision, sous réserve d’un juste équilibre et d’une bonne exécution. Mais on s’égare.
Les rixes « viriles » avec des armes à feu ne seront pas le point d’orgue de l’expérience. Cela étant dit, des améliorations dans ce domaine, il y en a. Outre les sensations de tir en elles-mêmes, qui permettent d’être plus investi lorsqu’un casse tourne mal et que l’on doit se farcir une armada de flics - présents en nombre et plus retors qu’intelligents (bien que l’IA ne soit pas non plus complètement débile) -, notre personnage est plus souple qu’auparavant suivant s’il porte ou non un masque. Il peut ainsi sauter, grimper, courir ou encore glisser. Mais cela dépendra donc de la situation dans laquelle le joueur se trouve à l’instant T.
Avant de démarrer vraiment chaque braquage, de menacer des civils et de les attacher, on commence toujours par un petit tour pour repérer les lieux. Voir les caméras, le nombre de gardes ou le cheminement de leur ronde etc. Une phase sans masque qui est l’une des grandes nouveautés de Payday 3. Après avoir choisi son plus beau costume dans sa garde-robe personnalisable, qui sera de plus en plus fournie, et avoir enfilé éventuellement un gilet pare-balles pour se prémunir de tout assaut défensif de la maréchaussée - qui au passage ne déclenche plus d’alarme, mais influe désormais seulement sur la vitesse de déplacement -, vient l’heure de rejoindre l’endroit de l’attaque.
À partir de ce moment-là, libre à nous de scruter le moindre mètre carré pour être conscient des menaces de l’environnement, de crocheter des serrures, de fouiller (discrètement) des sentinelles et leur dérober des cartes fort utiles ou d’envahir certaines zones dites Privées ou Sécurisées. La différence ? Dans une des deux configurations, le patrouilleur peut nous donner un avertissement, en nous demandant de ne pas outrepasser un cercle, voire de nous mettre les menottes, et dans l’autre, le vigile perdra direct son sang-froid et passera en mode furie, alors qu’on a pas non plus fait des choses extrêmement répréhensibles. Un simulateur non officiel de manifestations en France. On a par conséquent un degré de « puissance » plus marqué sans masque, sans pour autant être invincible. Starbreeze s’est refusé à ce que ce soit le cas et a même limité les mouvements. Si on ne couvre pas son visage, impossible de sauter ou de grimper dans Payday 3.
Nous avons fait beaucoup de tests et nous avons remarqué que le fait de pouvoir sauter, grimper ou autre sans masque permettait d’avoir une plus grande souplesse, une plus grande liberté, ce qui est une bonne chose. Mais à contrario, cela avait aussi pour effet de rendre le joueur très puissant par rapport à son état lorsqu’il porte le masque. Donc beaucoup de joueurs, qui privilégiaient l’infiltration, se baladaient sans masque et c’était un peu insipide. Ce moment où vous mettez votre masque est tellement important, c’est une grande partie de l’expérience. Nous avons par conséquent pris la décision de limiter les mouvements. Mais vous pouvez terminer certains des niveaux les plus avancés sans mettre votre masque. Certaines interactions l’exigent d’ailleurs .
Les casses du siècle
Malgré ses limites, et si la patience est votre fort, il est possible de terminer des braquages de Payday 3 sans masque, de se la jouer pacifiste, même si ce sera très difficile. « Nous avons voulu conserver ce côté Ocean's Eleven où il est possible de réaliser certains braquages sans mettre son masque. Si vous voulez jouer ce rôle de pacifiste, c’est possible mais c’est un véritable défi ». Bon malheureusement, il faudra croire le producteur Andreas Hall-Penninger sur parole pour la simple et bonne raison que nos casses se sont soldés régulièrement par des gros gunfights. Je me défausse même si, quelques heures avant, j’étais retourné sur Payday 2 en testant notamment les limites au niveau du nombre de cadavres affiché à l’écran. Mais ça ne doit avoir aucun lien… D’après Hall-Penninger, un mélange des deux approches est faisable. « C’est une stratégie (ndlr : d’avoir une équipe de gens masqués et non masqués) que nous utilisons souvent en interne. Certains se promènent dans le bâtiment, marquent des éléments, crochent des serrures, volent des gardes, se cachent. D’autres ont leur masque et sont plus efficaces en termes de progression ».
Pouvoir être maître de son approche et pousser une autre facette du cambriolage est particulièrement grisant et devrait l’être dans les niveaux les plus exigeants de Payday 3. Les développeurs ont réellement souhaité offrir plus de liberté et de consistance aux casses. Dans ce but, ils ont effacé l’aspect binaire de « vous faites une bêtise, vous êtes morts » et introduit deux nouvelles phases qui permettent de désamorcer des situations. La première, c’est le processus de « Recherche » comme dans les jeux d’infiltration. Un des coéquipiers explose une caméra, avec un pistolet silencieux bien entendu, près d’un garde ou passe devant la caméra sans camouflage ? Un agent d’astreinte va se déplacer pour voir qui est responsable et éventuellement arrêter le bad boy. La seconde, encore plus intéressante, c’est la phase de « Négociations ».
Précédemment, toute infraction repérée pouvait amener les « Hendecks » à débarquer en trombe sans nous laisser pour d’autre choix que de nous défendre avec nos pétoires afin d’en liquider le plus possible et de nous frayer un chemin jusqu’au camion pour sécuriser nos sacs de billets verts, et de déguerpir fissa pour valider notre butin. Là, la police va accepter de « négocier avec les terroristes » ou plutôt on va pouvoir parlementer avec elle, mais non sans contrepartie. Pas en leur versant un pot-de-vin immédiat, pour éviter une facture plus salée, mais en ligotant des otages et en les échangeant avec l’équipe bleue. Des prisonniers qui peuvent aussi être troqués contre des ressources (ex : du soin) ou servir de bouclier humain. Mais attention, si des ennemis sont dans votre dos, ils tireront quand même, alors que s’ils vous font face, ils s'abstiendront de toute bavure. Des ajouts qui sont funs, cohérents avec l’univers et qui renforcent l’immersion pour gommer cette impression d’avoir un jeu très similaire aux anciens titres. Un gros plus à n’en pas douter.
Ces nouvelles phases collent également avec la dimension plus tape-à-l'œil des braquages. On a nommé Ocean’s Eleven plus haut, mais Payday 3 revendique aussi une filiation avec les premières de Batman The Dark Knight, Mission Impossible ou encore bien sûr avec Heat de Michael Mann. L’essentiel pour Starbreeze était de proposer des casses - huit au lancement - qui soient plus impressionnants, plus profonds et moins linéaires dès le départ sans avoir besoin d’atteindre les derniers niveaux pour ressentir cela. « Chaque casse a vraiment sa propre identité et son thème. Lorsque je parle aux fans, ils ne se souviennent pas du nom du casse, mais d’un moment précis. Dans le niveau de la banque auquel vous avez joué, je pense que les gens se souviendront de l’outil pour faire un trou dans le sol ou des lasers ainsi que des détecteurs de mouvement pour la Galerie d’art. [...] Nous espérons qu’ils auront cette impression que chaque casse se distingue les uns les autres et qu’ils sont uniques », nous explique le producteur en chef.
La Galerie d’art « Surphaze Art Gallery » était le parfait exemple des ambitions du studio pour ses cambriolages. On pouvait se faufiler par de multiples entrées parfois gardées par des détecteurs ou des lasers que l’on devait désactiver, avant de remplir une série d’objectifs comme voler des peintures, neutraliser des sécurités etc. Même au cours du braquage, les ennemis peuvent tenter de nous gêner. Par exemple, avant de faire un trou dans le sol sur le niveau de Capital Bank, il a fallu apporter des sacs d’artifices. Et de leur côté, les flics ont pu essayer, sans réussite, d’éteindre notre feu de joie avec des extincteurs automatiques d’eau. Encore cette idée de plusieurs étapes de multiples possibilités qui fonctionne très bien. Et nous n’avons pas tout vu car le jeu comporte des firmes de sécurité qui influencent le déroulé des vols avec des modificateurs qui dépendent de la difficulté choisie et de la rotation hebdomadaire voulue par les développeurs. Par exemple, les joueurs pourront atterrir dans un braquage avec des caméras indestructibles.
L’arsenal de choc de Payday 3
Payday 3 peut se montrer difficile sans bonne organisation ou sans prêter attention à ce que l’on fait, mais peu à peu, le joueur trouvera des solutions de plus en plus créatives. « Payday est assez difficile à apprendre, mais plus facile à maîtriser. Ce qui le rend plus difficile d’accès pour les non initiés. Mais c’est quelque chose que nous voulions conserver car c’est en grande partie l’ADN du jeu. Beaucoup de joueurs refont les braquages encore et encore. Et lorsqu’ils commencent à comprendre les règles et l’univers, ils parviennent à trouver des solutions créatives en se disant qu’ils peuvent arriver à telle ou telle chose avec tel ou tel outil ». Et des outils, ce n’est pas ce qui manque.
On peut emporter avec soi une arme principale, une secondaire, des consommables (munitions, soins), des objets à lancer ou installer (couteau, tourelle portable) ou encore des outils donc. Une petite caméra à balancer permet d’épier les faits et gestes de nos adversaires depuis notre smartphone. Un détecteur de mouvements peut révéler la position de 15 ennemis en simultané dans un rayon de 3 mètres. Si vous avez besoin de le sortir, c’est dans la majorité des cas, ce sera parti en vrille vu le nombre d’opposants sur une zone si limitée.
Au fil de la progression dans l’échelle du crime, on déverrouille des armes ou des crédits pour en acheter avec la monnaie du jeu. Pas de panique, en dépit de la présence d’une monnaie Premium, les achats avec de l’argent se cantonnent à des cosmétiques. Les compétences ont été également revisitées pour un système plus malléable et qui n’enferment plus les malfaiteurs dans des cases. Plus de 100 compétences, échelonnées dans 21 catégories, seront sélectionnables. On peut picorer chez le Médecin, le Démolitioniste, le Tank, le Spécialiste des munitions ou encore l’infiltrateur pour couvrir plusieurs terrains à la fois. Une polyvalence dont on ne mesure pas encore la portée.
Un jeu service pour les joueurs et avec eux… y compris les nouveaux
Même si Payday 3 a comme cœur de cible les vétérans de la franchise, les novices sont les bienvenus. Starbreeze espère d’ailleurs que les premiers pourront convaincre les seconds de franchir le pas et que tout le monde participera à améliorer ce troisième épisode. « Nous arrivons avec une base solide, et avec le temps, on travaille avec la communauté pour comprendre les attentes, ce qui n’a pas été et comment atteindre un nouveau public. L’objectif principal a été de satisfaire les joueurs actuels. S’ils sont heureux, avec un peu de chance, ils vont répondre leur parole au-delà de cette communauté et cela attirera plus de monde. Plutôt que de les décevoir, de créer un bad buzz et d’essayer de récupérer cela ». Mais ça ne va pas se faire si facilement. Car si Payday 2 est encore très apprécié, c’est aussi parce que les développeurs ont su montrer leur sérieux avec un suivi de DLC gratuits et payants. Une philosophie qui est toujours d’actualité, même si le studio a botté en touche lorsqu’il a été cuisiné sur le sujet.
Reverrons-nous des crossovers comme Jacket d’Hotline Miami, John Wick, Rust incarné par Ron Perlman (Sons of Anarchy) ou Bodhi joué par Patrick Swayze de Point Break ? La porte n’est fermée, du moment que ça a du sens avec l’univers de la licence. Et qui sait, il pourrait même y avoir Batman.
Je ne peux pas répondre à cause d'éventuelles complications juridiques que cela pourrait engendrer, mais encore une fois, je pense que les personnages qui reviendront seront choisis suivant les souhaits de la communauté. Dans Payday 2, nous avons eu un tas de choses qui ont très bien fonctionné et Jacket en est un excellent exemple. Et puis il y a un contre-exemple avec nos chers influenceurs YouTube. Ce n’est pas que j’ai quelque chose contre eux, mais ça ne correspond pas vraiment à l’univers, pas vrai ? Pour nous, il est important que les crossovers aient du sens par rapport à la franchise. J’adorerais faire quelque chose d’extrême, mais imaginez un crossover avec Batman ou que vous êtes dans Gotham City, et que vous remplacez le Cloaker par ce put**n de Batman. Ce serait amusant, non ? Imaginez vous faites un casse et vous voyez le Bat-Signal dans le ciel. Vous savez alors que Batman arrive .
L’état d’esprit pour le retour de certaines cartes, comme Benevolent Bank, est identique. « Je ne peux rien dire pour le moment, mais c’est une excellente idée. Pour étoffer un peu plus ma réponse, je pense que c'est une chose très naturelle. Au lancement, il y aura huit braquages, mais ils seront uniques à Payday 3. Étant donné que nous sommes un jeu service, nous allons sûrement avoir des demandes et attentes de la part de notre communauté qui voudra le retour de classiques » . Si vous avez eu la patience de lire jusque-là, merci à vous d’abord, et promis, on a terminé.
On attend Payday 3… de pied ferme
C’est désormais une certitude, Payday 3 ne sera pas un game-changer. Pour autant, est-ce gênant ? Pas nécessairement bien que nous ne garderons bien évidemment de tout jugement définitif. Ces grandes similitudes sont assumées par le studio, et c’est aussi pour cela que des millions de joueurs se sont tournés vers la franchise. Alors bien sûr, ça n’excuse pas les sensations de tir qui auraient pu être encore meilleures, pour des affrontements toujours plus grisants, mais le cœur du jeu est ailleurs. Dans les braquages notamment. Là-dessus, le studio semble bien parti pour offrir des casses plus intéressants dès la sortie, et des outils plus diversifiés pour les aborder. En somme, les développeurs sont partis pour faire du neuf avec du vieux, mais pour l’instant, ça fonctionne très bien ainsi et on a hâte de pouvoir remettre les mains dessus en co-op, bien entendu. La sortie est prévue pour le 21 septembre sur PS5, Xbox Series X|S et PC. Le jeu sera compatible crosssave et crossplay pour une expérience multiplateforme au top.