Annoncé durant l'inside Xbox du mois de mai 2020, Scarlet Nexus est un des futurs action RPG développé chez Bandai Namco en interne, à destination de la PS4 et de la Xbox One, mais aussi de la Xbox Series X et de la PS5. On aurait bien évidemment adoré voir un peu plus d'Elden Ring, mais c'est dans un univers futuriste dystopique et un peu punk sur les bords que nous allons nous pencher aujourd'hui. Récit !
Nous vivons une époque peu commune. Les éditeurs rivalisent actuellement d'ingéniosité pour continuer à nous montrer leurs jeux. Et cette fois-ci, c'est via une keynote virtuelle disponible à la guise de votre serviteur, mais une seule fois, que nous avons pu observer plus en détail le futur Scarlet Nexus. Franchement, cela ne m'étonnerait pas que l'on retrouve un jour cet entretien en tant que "making of" dans les bonus du jeu. Il le mériterait. En attendant, voici toutes les informations intéressantes que l'on a pu glaner à son sujet durant cette présentation en ligne.
Les trois mousquetaires
Au programme de cette Keynote, une discussion de plus de 30 minutes avec le producteur Keita Lizuka (producteur sur Code Vein, et dans le milieu du jeu mobile avant cela) , le directeur technique Kenji Anabuki (responsable des phases de combats dans pas mal d'épisodes de Tales Of) et le directeur artistique Kouta Ochiai (dont les principaux faits d'armes sont sur la série Idolmaster, mais aussi sur God Eater, ce qui est peu étonnant vu le design de Scarlet Nexus). L'occasion de nous présenter pas mal d'aspects du jeu et de nous les expliquer, le tout était suivi par 15 minutes de gameplay de ce qui semblait être des extraits de la première heure de jeu.
Impossible de ne pas penser à des titres tels qu'Astral Chain, God Eater ou encore Freedom Wars quand on voit l'univers de Scarlet Nexus s'animer sous nos yeux. Pourtant, c'est bel et bien à une nouvelle licence originale à laquelle nous avons affaire ici. Et nos trois comparses se sont d'abord attelés à nous présenter ce monde et ses problématiques. Le tout se déroule aussi dans des villes aux proportions démesurées, plus proches de pays que de cités, et qui ne sont pas sans nous rappeler celle de Ready Player One ou de Ghost in the Shell (oui oui, voici quelques références à d'autres médias) avec un empilement de bâtiments et de signaux publicitaires qui défient parfois toute bienséance et toute logique.
La connexion rouge
Aussi, le "nexus" dans le titre n'est pas anodin puisque tous les habitants de la planète sont connectés, directement via leur cerveau, à un vaste réseau global, fils illégitime de notre internet actuel. Mais ce n'est pas tout car cette connexion constante va venir offrir des pouvoirs psychiques à nos protagonistes. Parmi eux, on va surtout s'intéresser à Yuito, le héros, issu d'une famille de la haute société mais qui va s'engager contre l'avis de ses proches dans une milice locale, l'OSF. Le but de cette organisation ? Lutter contre l'apparition des "autres", des monstres sanguinaires venus d'ailleurs.
Et d'où exactement ? Du ciel ! Il est même possible d'anticiper leur apparition avec un bon vieux bulletin météo des familles pour évacuer les populations locales et faire intervenir l'OSF dans la foulée. Et si l'origine de ces monstres reste mystérieuse, l'origine de leur design nous a été exposé par les membres de l'équipe de développement. Et ce dernier n'est pas de leur fait ! On le doit à un certain Mr Yamashiro, artiste de son état et vierge de toute collaboration vidéoludique avant Scarlet Nexus. Le résultat est plutôt saisissant, avec pas mal de monstres à la fois beaux et repoussants, aux corps tantôt organiques, tantôt mécaniques, et même végétaux avec la présence presque systématique de fleurs sur leurs corps de pantins désarticulés ! Entre les bouquetins de l'enfer, les crocodiles mécaniques et les pots de fleurs d'où sortent jambes de tigresses chaussées de talons aiguille, il y aura de quoi faire, et Silent Hill n'est jamais très loin.
Le pouvoir du Psynet
Je vous parlais il y a peu des pouvoirs psychiques de notre héros. On a pu les voir en action dans le gros quart d'heure de gameplay qui nous a été offert, d'abord avec des doublages Anglais à la qualité habituelle (pour les non-initiés : moyens et mal mixés) et une seconde partie avec les voix Japonaises originales, plus adaptées, le tout étant soutenu par une bande son très techno qui nous à semblé tout droit sortie d'un bon vieux SHMUP. Scarlet Nexus devrait aussi tourner en 1080P/30FPS sur la génération actuelle, et en 4K/60PFS sur la prochaine. Mais trêve de blabla, et intéressons-nous à ce qui nous à été montré. Avec le tutoriel tout d'abord, qui va enseigner les bases de la jouabilité action, et la possibilité d'utiliser la télékinésie entre deux coups d'épée pour projeter divers objets plus ou moins gros dans la face de votre adversaire. Un coup que ne renierait pas l'apprenti de Dark Vador. Cependant, sans pad en mains, difficile de juger de l'efficacité du gameplay.
Dans la seconde partie de la démo, où le héros a pu atteindre, wouhou, le niveau trois, on a pu observer les menus, ce qui nous a donné quelques petits indices sur le RPG que sera Scarlet Nexus. Déjà, on devra bien évidemment gérer son équipement et sa team d'assistants qui vont nous suivre à la trace dans les niveaux.
On a aussi pu observer un arbre de compétences découpé en trois arcs, avec du support, du buff et du pouvoir (on n'a pas observé autre chose que la télékinésie pour l'instant). Aussi, dans le menu des quêtes, au-delà des sempiternelles missions principales et secondaires, on a vu un menu "Bond épisodes". Ces missions seront-elles aussi complètes que les social link d'un épisode de Persona ? Seul l'avenir nous le dira. En tout cas, on a hâte de voir ce que cette nouvelle IP made in Bandai Namco va donner, et on vous tiendra évidemment au courant dès qu'on en saura un peu plus, et peut-être même qu'on y aura joué, cette fois-ci. Stay tuned !