Ouh là là, mais je suis à la bourre moi. Déjà six jours que j'ai pu mettre les mains sur une version jouable de Metro 2033 mais, la faute à Napoleon : Total War, pas encore eu le temps de vous en parler. Réparons vite cet oubli.
Petit rappel pour ceux qui rentrent du ski (salauds), Metro 2033 est un FPS adapté d'un roman russe à succès, narrant les aventures d'une civilisation obligée de vivre recluse sous terre, dans les conduits du métro, après une catastrophe nucléaire.
Développé par des anciens de GSC (regroupés sous la bannière de 4A Games) et édité par THQ, le titre mélange allègrement la SF et le fantastique, puisque le cœur de l'intrigue tourne autour de créatures étranges baptisées Dark Ones qui ont la facheuse tendance d'attaquer leur victimes en leur infligeant des dommages psychiques et un blackout qui ne leur laisse pas la moindre chance de survie.
Jamais tranquille
Heureusement pour nous, Artyom, le héros que l'on incarne, fait partie des nantis apparemment immunisés contre ces terribles agressions. Enfin, heureusement, c'est vite dit. Parce que du coup, qui est-ce qui va se cogner la mission de reconnaissance pour en apprendre plus sur ces choses horrifiques ? Bingo, c'est bibi.
Sorte de croisement improbable entre S.T.A.L.K.E.R. (pour son ambiance et ses quelques éléments RPG) et Modern Warfare (pour son côté action scriptée), Metro 2033 joue à fond la carte du post-apocalyptique, jusqu'au cœur de l'arsenal mis à disposition du joueur, opposant les armes fabriquées à la main par les survivants terrés plusieurs mètres sous le niveau du sol, et celles plus high-tech, héritage d'une civilisation industrielle aujourd'hui dévastée.
L'air frais de la campagne
L'utilisation du masque à gaz est aussi un élément primordial à votre survie en milieu contaminé, mais aussi une source d'angoisse permanente parce qu'il faut constamment vérifier l'état du filtre et éviter de se faire surprendre en plein air.
D'un point de vue technique, en pleine "révolution" Avatar, le titre s'appuie aussi sur de la "vraie 3D", démarche soutenue par les gars de nVidia et leurs lunettes magiques. Et je dois bien l'admettre, si j'étais plutôt sceptique à l'idée de tester les binocles immersifs, j'en suis ressorti plutôt emballé. Engouement rapidement calmé par le prix des périphériques (600 dollars environ pour les lunettes et écran 22 pouces compatible), mais ça c'est un détail, me répondront mes amis riches.
Toujours est-il que oui, la "vraie 3D" dans les jeux, ça claque plutôt bien et ça mériterait qu'on y revienne dans un dossier un peu plus complet dès que j'aurai le temps.
L'angoisse de la solitude
En ce qui concerne le jeu, le scénario et la réalisation ont l'air de tenir la route, malgré un moteur qui m'a semblé un chouilla poussif dans les moments de grande activité. Notons aussi que la version Xbox 360 semblait un cran en dessous de la version PC en terme de qualité du rendu, mais rien de rédhibitoire non plus. On verra sur le long terme. Par contre, mauvaise nouvelle pour ceux qui aiment ça : il n'y aura pas de multi, les développeurs ayant préféré se concentrer sur la campagne solo. Verdict bientôt dans le test, dès qu'on aura pu le plier : le titre est prévu pour tout bientôt, le 19 mars prochain !