Pendant 20 longues années, Les Sims a régné en maître incontesté de la simulation de vie. L’aura du jeu est telle que rares sont ceux qui ont voulu essayer de marcher sur ses plates-bandes, et ceux qui s’y sont risqués se sont heurtés à un mur. La licence a le monopole, les alternatives étant à l’heure actuelle inexistantes et pourtant, Les Sims 4 va avoir de la concurrence très bientôt avec inZOI. Un titre sud-coréen passé sous l’aile de KRAFTON (PUBG, The Callisto Protocol) qui entend bien se faire une place sur un marché autrefois fermé.
Ne se frotte pas aux Sims qui veut. Si la concurrence se fait si rare, c’est surtout parce qu’il n’est pas aisé de proposer une simulation de vie aussi universelle que solide, notamment dans ses mécaniques de jeu. inZOI Studio ne le sait que trop bien et préfère jouer la carte de la prudence en passant d’abord par la case accès anticipé pour se façonner au gré des retours et envies de la communauté. Le jeu n’a jamais prétendu vouloir être un Sim-killer, mais plutôt une alternative pour celles et ceux qui lorgnent davantage vers le réalisme. Direction artistique moins cartoonesque, monde ouvert, voitures qui peuvent être conduites, quartiers en partie personnalisables… inZOI a communiqué à fond de balle sur des fonctionnalités que réclamaient cruellement la communauté des Sims 4. Mais est-ce suffisant pour se faire une place à côté de son rival ? Nous avons pu jouer une vingtaine d’heures à l’early access d’inZOi et si on en ressort assez partagé, l’énorme potentiel du jeu est bien là.
Parce qu’on sait que les Simmers passeront par ici et qu’ils ne seront pas forcément coutumiers des early access, je me permets de commencer par une petite parenthèse. À son lancement ce 28 mars 2025, inZOI sortira donc en accès anticipé à 40€, avec l’intégralité des mises à jour et DLC gratuits jusqu’à son lancement officiel. En d’autres termes, l’acheter aujourd’hui c’est comme investir dans un terrain où il n’y a pour le moment que les fondations, mais la maison sera construite petit à petit et avec votre aide. Les développeurs veulent concevoir le jeu main dans la main avec les joueurs et proposent déjà une proximité qu’on ne retrouve pas forcément entre les aficionados des Sims 4 et Maxis. Chaque demande, chaque retour est scrupuleusement lu, mais en l’état inZOI n’est qu’une ébauche et il est impossible de prévoir quand la version finale sera disponible Les créateurs se sont en revanche montrés formels : le jeu ne sortira pas d’accès anticipé tant qu’eux et surtout la communauté n’estimeront pas qu’inZOI est enfin ce qu’il devrait être et c’est justement en laissant ceux qui le souhaitent y jouer à l’avance qu’ils comptent y parvenir.
Un monde ouvert rempli et vide à la fois

Si inZOI s’est hissé à la quatrième place des jeux les plus attendus sur Steam c’est en grande partie grâce à sa jolie plastique et sa partie technique. Là où Les Sims mise sur une direction artistique plus cartoonesque et commence à accuser le poids de ses 10 années d’existence, le jeu de KRAFTON brille de mille feux grâce à l’Unreal Engine 5. Ce sont les Zois eux-mêmes qui vont le plus profiter du moteur dernière génération, notamment avec un créateur de personnages déjà impressionnant et qui sera encore plus fourni à l’avenir. Même dans une version aussi précoce, les possibilités sont grandes (dont celle de se modéliser soi-même via une app iOS), bien que les options de création des vêtements et de motifs auraient pu rester au placard pour l’instant tant elles sont inutiles en l’état. Dans le futur en revanche, il devrait être possible de personnaliser la longueur des cheveux, de créer rapidement ses propres hauts ou pantalons, avec ou sans IA générative, mais ce ne sera clairement pas pour tout de suite. Il faudra pour l’heure se contenter d’une poignée d’options et des tenues tout droit inspirées de la mode coréenne, mais rien que le fait de pouvoir customiser la couleur de presque tous les vêtements et de chacune de leurs parties, ou même de pouvoir se vêtir de plusieurs couches (par exemple un manteau par-dessus un hoodie), ça devrait être un standard.
Bluffant, inZOI l’est également dans son monde ouvert entièrement explorable sans aucune transition ou chargement. Lors des voyages rapides ou du changement d'un personnage qui est ailleurs c'est une autre histoire. Les deux villes actuelles, basées sur Santa Monica et Séoul, sont tout bonnement impressionnantes, tout comme les effets de lumière qui apportent un véritable cachet à l’ensemble. En soi le socle technique est déjà bluffant pour une version aussi anticipée, mais encore faut-il avoir la configuration pour l’encaisser. Avec ses specs gourmandes, inZOI a fait le choix de priver une grande partie de la communauté des Sims du jeu et même les configs qui tiennent normalement la route toussoteront tant il faudra un processeur capable supporter ce monde ouvert. Un monde que l’on nous promet rempli de plus de 300 personnages générés aléatoirement, mais qui se montre plutôt artificiel pour l’instant malgré une modélisation solide. Les bâtiments sont principalement des coquilles vides, la majorité des objets de l’environnement ne sont que des décorations avec lesquelles on ne peut pas forcément interagir et les espaces qui peuvent être construits sont trop restreints alors que le monde regorge de fausses façades, magasins et autres.

inZOI a de bonnes idées prometteuse, mais à l'état de brouillon
Malgré tout, le jeu propose déjà des choses que l’on ne retrouve pas chez la concurrence et qui pourraient faire toute la différence à terme. La plus impressionnante d’entre elles : la possibilité de contrôler instantanément toute la ville en deux clics. Plus concrètement, vous pouvez changer de foyer à la volée sans chargement (s’ils sont proches) juste en passant sur la carte accessible d’un seul bouton. Une petite révolution et un véritable game changer lorsque l’on gère plusieurs familles. Il ne manque plus que la possibilité de voyager d’une ville à l’autre comme sur Les Sims, et inZOI aura un monde ultra dynamique.
Le studio ne manque clairement pas de bonnes idées pour compenser ce que Les Sims ne fait pas encore, mais elles sont trop précoces. Les villes par exemple pourront en partie être personnalisées. Il ne sera pas question de créer son propre quartier ou de retaper entièrement ceux déjà présents. Pour l’instant, inZOI vous laisse la main mise sur les trottoirs que vous pouvez orner à l’envi et sur quelques éléments de décoration. Il sera par exemple possible de changer le type d’arbre que l’on retrouve partout dans le quartier, la publicité affichée sur les panneaux des immeubles, d’ajouter un peu plus de faune ou de flore, ou encore d’agrémenter sa ville de quelques effets comme des feux d’artifice. C’est encore trop superficiel pour avoir un véritable intérêt, mais des options plus approfondies devraient arriver dans les mois qui suivent.

On retrouve quelques mécaniques qui avec un peu de polissage lui permettront peut-être de créer la différence. Oui, vous pouvez acheter une voiture et la conduire, mais c’est en l’état très accessoire au vu de la vitesse et de la maniabilité des véhicules. Là encore, les équipes sont déjà sur le coup et travaillent d’ores et déjà sur des changements. La création d’événements empruntée aux Sims a aussi du potentiel, elle qui permet de choisir une heure, une date, un dress code et un thème et de le noter dans son calendrier. Une petite nouveauté franchement bien pensée qui permet notamment de se créer des rendez-vous hebdomadaires depuis votre planning. Les options sont limitées dans l’early access d’inZOI, mais on décèle déjà des améliorations par rapport à son rival et des petites choses à potentiel.
Le panneau des souvenirs par exemple, encore à l’état de brouillon, mais qui devrait compiler l’histoire des Zois à l’avenir, des petites interactions sympathiques comme le besoin d’acheter une trousse de premier secours pour se soigner d’un rhume, vendre ses tableaux et autres créations dans la rue. Les Simmers ne manqueront pas de remarquer un catalogue d’objets de loisir et autres items pour la maison avec lesquels un personnage pourra interagir, ce que l’on ne retrouve pas forcément chez la concurrence. Le petit zeste d’inZOI côté simulation devrait cependant s’articuler autour de deux axes : le système de karma et la personnalisation des caractéristiques de la ville. Le concept du premier est sympathique sur le papier, mais on ne demande qu’à voir l’exécution. Nos sessions ne nous ont pas permis de voir réellement les conséquences, l’une d’elles étant de finir avec une ville hantée par des fantômes. C’est surtout la personnalisation de la ville qui influencera directement la psyché de ses habitants qui pourrait vraiment faire la différence à terme avec plus de fignolage et une IA qui respecte davantage nos choix.

Karma's a bitch
L’IA erratique d’inZOI risque en effet de mettre à mal vos petits scénarios. Le jeu étant moins édulcoré que Les Sims par son approche réaliste, les incivilités ne seront pas rares et à moins d’aller calmer leurs ardeurs une bonne fois pour toutes, étrangers, amoureux comme colocataires voudront passer le plus clair de leur temps à se chamailler, se critiquer ou se provoquer. C’est drôle les premières minutes, assez usant à la longue. Par chance, vous pourrez vous rapprocher d’un univers plus sucré comme son rival en baissant le niveau de pensées négatives, la difficulté à forger des amitiés, à s’éprendre d’autrui, ou le taux d’accidents dans les paramètres de la ville. À l’inverse, et c’est là où inZOI se démarque aussi, vous pouvez créer un joyeux bordel en poussant tous les potards à fond. Tout le monde se met sur la tronche, la ville devient délabrée et la majorité de la population vrille du côté obscur.
L’attrait de la nouveauté est clairement sympathique, bien que ce n’est pas ce qui tiendra en haleine la communauté sur le court terme. Le seul moment où l’on s’est vraiment éclaté sur InZOI c’est quand notre personnage a décidé de faire la misère à tout le quartier en saluant littéralement tous les passants avec des coups de poing, en volant à l’infini dans un sac sans fond, ou en créant des accidents de voiture jusqu’à finir en prison le temps d’une demi-journée. Cependant, dès qu’on s’écarte du côté “GTAesque” pour retourner à une simulation plus classique, inZOI peine à passionner avec cette première ébauche. Parce que si des nouveautés sont bien là, tout est pour l’heure assez superficiel et c’est un peu la sensation globale qui se dégage de cette première version d’inZOI. Car pour concurrencer Les Sims sur son terrain, il ne faut pas qu’un monde ouvert plus révolutionnaire qui tire parti de l’Unreal Engine 5, un joli enrobage et des fonctionnalités gadgets. C’est surtout et avant tout la simulation de vie qui prime et sur ce point le jeu pêche cruellement.

All by myself
Pour son lancement en accès anticipé, inZOI a en effet surtout l’air d’une vitrine pour mettre en valeur ses personnages. Il y a un studio photo encore jamais vu pour un jeu du genre avec filtres, danses, poses, expressions faciales. Tout y est pour mettre artificiellement en scène ses Zois, même des spots à selfie dans toute la ville avec des options encore une fois bien garnies. L’IA est et sera aussi mise à contribution pour utiliser vos persos en avatars virtuels lors de vos streams et en jeu pour qu’ils reproduisent vos mouvements, vos poses, etc. Sur ce point, les créateurs de contenu devraient s’en donner à cœur joie tant inZOI devrait assurer sur son côté méta. Le problème, c’est que le cœur du jeu c’est la simulation de vie et qu’elle est en l’état très creuse. Naturellement, inZOI reprend une majorité des bases des Sims, mais de façon encore trop superficielle au point que certains vieux épisodes de la licence s’en sortent mieux sur certains points. C’est surtout flagrant du côté des interactions. Sur le papier, celles relevant du social sont plus nombreuses que son modèle avec des bulles de dialogues moins généralistes, mais pas plus passionnantes pour autant. Péter en cachette pour faire baisser son karma c’est drôle, mais avoir la possibilité de faire autre chose que de discuter avec d’autres Zois c’est mieux.
Ça sautera immédiatement aux yeux des vétérans des Sims, il y a très peu de choses à faire à plusieurs et le peu implémenté manque cruellement d’intuitivité pour les exécuter. Regarder la télé à deux, discuter avec son camarade assis à côté de soi dans le canapé, c’est non ou très compliqué. Même les interactions familiales sont à peau de chagrin, quand inviter des gens à prendre des selfies à exhiber sur les réseaux sociaux, ça se fait sans mal. Il y a dans cette première version de l’early access quelque chose de très individualiste, un comble pour un jeu dont la philosophie repose sur le partage. C’en est au point qu’il manque même des choses qui peuvent paraître toutes bêtes comme la possibilité de cuisiner pour tout le foyer. Oui, chacun devra se préparer sa tambouille et si ce n’était pas assez fastidieux, il faudra ensuite sélectionner son assiette pour manger, car votre personnage ne le fera jamais de lui-même.

À moins de vouloir un Zoi qui vive en ermite, on s’ennuie alors vite faute de mieux à faire que de dégainer des choix de dialogues qui feront presque instantanément mouche, sauf si l’interlocuteur n’est pas d’humeur. C’était l’une des inquiétudes lors de la première prise en main à la Gamescom et elle se confirme. Plus que dans le pionnier du genre, les relations évoluent très très rapidement, même en mettant au plus haut les sliders pour les rendre plus difficiles à se forger. Si vous commencez la pêche de bonne heure, vous aurez une chance de finir marié d’ici la fin de la journée. inZOI a tout de même tenté d’ajouter des paliers aux relations que l’on devra choisir. Par exemple, si vous vous entichez de quelqu’un, alors il faudra définir si vous souhaitez former un couple, au contraire n’avoir rien de sérieux. Ça reste très superflu pour l’instant, voire même confus par moments. Il nous est arrivé d’avoir deux personnes qui ne travaillent pas du tout dans le même secteur et au même endroit se définir comme “collègues”.
100% kawaii

Dans ce premier jet, inZOI a beaucoup de marge d’amélioration, même sur des petites choses essentielles dont les animations, recalquées pour tous les personnages peu importe leur personnalité et qu’ils soient jeunes comme âgés. Oui, papi va se mettre à faire un cœur kawaii sans prévenir et s’habiller comme une star de la K-pop. Le jeu a clairement été pensé pour un public coréen à l’origine et doit maintenant composer avec la communauté des Sims avide de nouvelles expériences. Différence culturelle oblige, les bulles de dialogues ou d’événements risquent d’en décontenancer, voire cringe, plus d’un tant on est loin de la narration que son modèle peut apporter avec brio. C’est en revanche surtout sa pudeur, pour ne pas dire son puritanisme, qui pourrait en surprendre plus d’un.
Il n’y a pour l’heure qu’un petit bisou en guise de romance, l’équivalent du Crac-Crac n’est pas animé et se contente d’un gros cœur rouge par-dessus le lit alors même que les personnages sont habillés et immobiles sous leur couette, il est impossible d’avoir des enfants ou d’emménager avec son âme sœur avant d’être marié, et les pauvres lycéens n’ont même pas le droit d’avoir des amourettes ou ne serait-ce qu’un crush. Pour le storytelling si cher à la communauté, on repassera. Les relations homosexuelles sont quant à elles bien là, avec la possibilité de se marier. Elles sont en revanche complètement étouffées, voire quasi inexistantes, à moins de prendre soi-même les choses en main et c’est très fastidieux. Tout est caché dans le menu de création de personnages, à tel point qu’il est facile de passer à côté alors qu’il est impossible d’en changer par la suite. Pour que de tels personnages s’épanouissent en amour encore faut-il des Zois capables d’avoir une attirance réciproque et parmi les 300 générés pour la ville il n’y en a pas un seul. On aurait bien dit que les lesbiennes allaient finir seules avec les 40 chats, mais les animaux ne sont pas encore réellement présents dans le jeu.

Plusieurs éléments encore trop flous
Dans ce premier jet, inZOI a énormément de manquements, trop pour qu’on en dresse la liste. On pense notamment à l’absence de cheat codes, de lieux essentiels pour un jeu du genre et globalement de choses à faire pour qu’il soit une vraie simulation de vie capable d’exister aux côtés des Sims. Il faut dire que lorsque l’on passe littéralement entre 3 et 5 minutes (oui on a chronométré) devant son écran à attendre que le temps passe jusqu’à ses Zois se réveillent ou reviennent du travail on s’ennuie fortement. Ce n’est pas faute d’avoir mis la vitesse de défilement au maximum, mais elle est loin de suffire. Certaines actions sont également inutilement trop longues quand d’autres qui devraient être plus chronophages s’exécutent à la vitesse lumière. inZOI a clairement encore besoin d’ajustements, et il gagnerait aussi à être un peu plus didactique.
Sur beaucoup de points, le jeu manque de clarté que ce soit sur la carte pour prendre prendre le bus qui n’indique pas le nom des arrêts, les désirs et objectifs à atteindre qui sont en prime mal traduits, la localisation française n’étant qu’à 58%... les joueurs risquent d’être perdus. Idem du côté des compétences qui sont là, sans que l’on sache actuellement à quoi elles servent réellement puisqu’elles ne semblent pas nécessaires pour les carrières, qui sont tout simplement une purge à suivre en l’état puisque les critères d’évolution ne sont pas ou mal indiqués. S’ils sont peu nombreux pour l’heure, certains métiers pourront eux être joués et l’initiative est plus que saluable. Caissier, pompier (qui fera juste de la paperasse, désolée de briser vos rêves), employé de parc d’attractions, les premiers jobs disponibles se comptent encore sur les doigts de la main, et faute d’interactions encore une fois, ces carrières actives montrent vite leurs limites.

À voir comment elles évolueront, car inZOI a de bonnes idées déjà mises en place, mais qui sont soit mal exécutées, soit qui méritent d’être remaniées. On pense notamment aux traits des Zois, qui servent à définir leur personnalité. Cela va du Diplomate, au Magnétique, au Spécialiste en passant par l’Idéaliste. Tous s’accompagnent de valeurs et de mots clés qui sont supposés régir leurs caractères et comportements, sauf que dans les faits on en est loin. Un personnage avec le trait Drôle peut ainsi passer son temps à aller se fritter avec les autres, bonjour le casseur d’ambiance. À l’avenir, le jeu gagnerait également à laisser davantage de liberté aux joueurs pour façonner la personnalité des Zois, plutôt que d’attribuer par défauts des mots-clés qui ne correspondent parfois pas au Trait sélectionné, car oui on en choisit un et c’est tout, ou à ce que l’on veut en faire. On ne se penchera que très brièvement sur le mode Construction, qui est une vraie purge en l'état, malgré encore une fois des options de personnalisation à fort potentiel.
On le recommande... à ceux qui veulent participer à sa création
À l’heure actuelle InZOI mise tout sur sa plastique avec un service plutôt minimum côté gameplay. Une partie des promesses est là, comme la possibilité de conduire des voitures, les saisons directement intégrées, un système de karma, mais tout est encore précoce. Ceux qui viendront pour jouer et pas seulement habiller et faire danser leurs personnages devront composer avec une simulation de vie pas des plus funs en l’état et aux manquements nombreux. Et pourtant il aura tout du concurrent sérieux qui pourrait faire de l’ombre au mastodonte du genre quand il aura déployé ses premières mises à jour, prévues trimestriellement. Le potentiel d’inZOI est tout bonnement énorme, tout comme le chantier pour y parvenir.