Après un premier avant-goût très prometteur à l'E3, nous avons pu remettre la main à quatre sur une petite pépite visuelle et ludique qui s'annonce : Rayman Origins. Non seulement on s'est encore bien marré comme des baleines, mais on a enfin pu en découvrir un peu plus sur la structure du jeu et la variété des défis proposés.
Comme ça fait plaisir, un bon petit jeu à l'ancienne, frais (copyright Mimic), coloré, sans soldats modernes ou déserts post-apocalyptiques ! Surtout quand on peut jouer à quatre dans un joyeux bordel bourré d'idées couillonnes et rigolotes... A la chasse aux Lums !
De l'accessible drôle au hardcore platformer
Il y en aura pour tous les goûts. Les nouvelles aventures de Rayman et ses potes reprennent les mécaniques éprouvées des platformers 2D, pour nous proposer de visiter 5 univers complètement différents (plus un univers bonus pour les perfectionnistes), chacun articulé autour d'une thématique (musique, bouffe, montagne, océan, etc.) avec deux mondes par univers, pour un total d'environ un soixantaine de niveaux. Ah, ouais, ça fait pas mal, hein ? D'autant plus que pour débloquer le dernier univers caché (le monde des morts où nous attend tous les boss battus en version renforcée), il va falloir se montrer sévèrement burné du pad. Qu'on y joue en solo ou à 4, il s'agira tout au long du jeu de récupérer des Lums, bien sûr, des pièces spéciales, mais surtout 6 cages ouvrant sur des mini-niveaux à compléter pour chaque monde. Il y a une cage sur le chemin principal du niveau, la plus facile, 2 cages qui ne sont accessibles qu'après avoir réussi à ramasser un certain nombre de Lums, 2 cages cachées par niveau (la plupart du temps qu'on ne peut pas atteindre sans avoir débloqué un des pouvoirs à récupérer dans le jeu), et une dernière disponible une fois les autres trouvées, ou quelque chose comme ça, je n'en suis plus bien sûr, car j'étais trop occupé à jouer pour prendre des notes...
Pouvoirs et variété
Outre l'aspect visuel complètement époustouflant, la variété sera aussi au rendez-vous côté mécaniques et astuces. Si le joyeux bordel des parties à 4 évoque joyeusement la "coopétition" d'un Super Mario Bros Wii., le solo sera probablement plus propice à la performance, mais quoiqu'il arrive, il faudra parcourir les premiers niveaux pour récupérer les pouvoirs du jeu, indispensables à une plus ample progression : Envoyer sa main à la Rayman, Rapetisser pour passer dans de petits recoins, Planer, Courir sur les murs, ou encore Respirer sous l'eau. Fort heureusement, la maniabilité semble aussi précise et nette que l'exige le genre, sans pour autant rogner sur la qualité (et l'humour) des animations. C'est d'autant plus important qu'il faudra passer par des boss fights, bien sûr, mais aussi des niveaux en time attack millimétrés, et d'autres séquences aux mécaniques propres au monde dans lequel on se trouve, certaines particulièrement difficiles. Pour débloquer le dernier univers caché... il faudra non seulement revisiter certains mondes précédents avec nos nouveaux pouvoirs, mais surtout assurer et récupérer des pièces spéciales.
Rayman VITAminé
Si nous avons principalement joué sur une version PS3, la GamesCom était aussi l'occasion de découvrir la version PS Vita. D'abord, il faut bien préciser qu'elle sera aussi complète que sa grande soeur, et tout aussi ravissante sur l'écran de la portable, en haute résolution et couleurs éclatantes. Enfin, le portage tirera également partie de certaines fonctionnalités spéciales de la console, bien entendu, notamment l'écran tactile pour tuer des ennemis par exemple. Le jeu est même prévu sur 3DS, en plus de la PS Vita, la PS3, la Xbox 360, et le PC, et ce, pour novembre prochain !
Un jeu rigolo mais exigeant, jouable en solo ou jusqu'à 4 en "coopétition", regorgeant d'éléments de gameplay et de challenges cachés, voilà donc les forces que met en avant Rayman Origins. Il faudra bien entendu attendre de l'avoir en mains un peu plus longtemps avant de pouvoir juger du dosage de la difficulté, et de la variété finale des surprises que nous réservent tous ces niveaux pétillants, mais en tout cas, c'est une bouffée d'air frais qui nous a tapé dans l'oeil à l'E3, et plus encore à la GamesCom !