Les petites bestioles qui envahissent nos DS, nos Kinect, nos PS3 move, c'est bien mignon, mais il nous manquera toujours le petit plus, la petite option qui nous permet enfin, à nous adultes qui savons comment fonctionnent les choses de la vie, de leur filer une belle torgnole, à ces saletés. Creatures 4 est là pour changer cela.
Creatures. Un nom qui ramène des années en arrière, quand ce grand taré de Seb signait son test mythique du "père de tous les jeux de pets" comme disent les créateurs du quatrième opus, découvert cette année à la GamesCom. Seb nous racontait le quotidien de ces petites créatures à l'Intelligence Artificielle développée, à qui l'on devait apprendre à manger, dormir, s'amuser, survivre, etc. Les pauvres bêtes étaient martyrisées par le testeur de Joystick qui nous narrait ses expériences. Nous, on se marrait parce que c'était sadique et hilarant. C'était le bon temps.
Free to Pet
Creatures 4 revient donc sur le devant de la scène. Je n'avais pas remarqué qu'il y avait eu un 2 et un 3, mais ce n'est pas grave. Il s'agit d'un F2P développé par Fishing Cactus, un studio belge qui nous explique que le jeu est dérivé de recherches scientifiques sur les réseaux neuronaux. Vous avez donc une créature, un Norn, vite rejoint par d'autres. Ensemble, elles se baladent dans un des cinq tableaux de type bac à sable. Il y a là de quoi dormir, manger, amuser votre bestiole, mais attention, elles ne sont pas très futées au départ. Il faut leur apprendre plein de choses, soit en les félicitant lorsqu'elles agissent bien, soit en les frappant quand elles font des bêtises. Françoise, si tu nous entends...
Stats à gogo
Tous ces comportements dépendent d'un tas de paramètres en constante évolution et qui déclenchent des décisions : chaleur, froid, fatigue, sommeil, peur, ennui, colère... On pourra aussi, à terme, communiquer avec sa créature avec des idées simples. Techniquement parlant, on ne peut pas encore trop s'avancer, car la version présentée avait encore de beaux jours de développement devant elle. Si on peut dire que c'est assez mignon, l'ensemble manque cruellement d'une touche artistique plus prononcée. On verra comment ça évolue.
C'est la vie !
Les Norns naissent, vivent et meurent de faim si on leur explique que manger, c'est mal. Ou de maladie. Et parfois de vieillesse. Ils se reproduisent et apprennent à leurs enfants (qui héritent d'un cocktail de gènes) ce qu'ils sont appris. Ça évite de recommencer tout à chaque fois, braves petits. Et ensuite, se créent des liens familiaux et amicaux entre Norns, ce qui influe sur la confiance qu'ils se portent les uns les autres et leur apprentissage. L'idée côté joueur est donc de vérifier ce qu'ils deviennent de temps en temps : jouer avec, vérifier qu'ils ne sont pas tous clamsés, et ainsi de suite. Pour varier les plaisirs et les activités, vous pourrez bien entendu passer aux magasins d'objets virtuels pour acheter de nouveaux éléments.
Voilà, ça me fait plaisir de revoir débarquer les Creatures avec leur philosophie initiale : de l'IA et plein de possibilités pas forcément morales, pas forcément sympathiques. J'espère qu'on sera aussi surpris et émerveillé par ce concept que pour le premier épisode. Creatures 4 débarque sur PC, Mac et iOS d'ici la fin de l'année.