Dragon's Dogma, vous savez ce que c'est, et si ce n'est pas le cas, je vous renvoie à mon test car c'est un titre que j'ai apprécié sur de nombreux points. Mais Dragon's Dogma : Dark Arisen, disponible le 26 avril pour Xbox 360 et PS3, c'est quoi ? Une suite à Dragon's Dogma ? Une extension indépendante ? Un simple contenu téléchargeable ? Eh ben comme j'y ai joué pénard à la rédac', je vous explique tout ça.
Dragon's Dogma : Dark Arisen, voyez-vous, c'est une sorte de "Super Dragon's Dogma" pour faire un parallèle avec d'autres séries Capcom. Ainsi, cette réédition étoffée du jeu de rôles et d'action proposera le jeu original Dragon's Dogma, tous les contenus téléchargeables sortis et la fameuse extension Dark Arisen, le tout au prix réduit de 29,99 euros, en boîte et en démat'. Une bonne occasion pour ceux qui seraient passés à côté du titre sorti en mai 2012 de le découvrir et pour ceux qui le possèdent déjà, de se lancer dans une nouvelle aventure, avec le personnage de sa sauvegarde initiale. Sachez d'ailleurs que les ennemis à affronter dans l'extension Dark Arisen étant assez balèzes, être déjà assez avancé dans le jeu original sera une bonne idée avant de vous attaquer à Bitterblack Isle, l'île maudite de cette extension.
Y'a du rab' ?
Avant de revenir en détails sur ce qui rôde sur Bitterblack Isle avec Dark Arisen, quelques précisions sur ce que cette réédition ajoute au jeu original. D'un point de vue cosmétique, eh bien sachez que de nouvelles coiffures sont proposées pour votre Insurgé et votre pion principal, portant le tout à un total de soixante coupes de cheveux disponibles. Si vous voulez équiper votre personnage avec des oreilles de chat, c'est désormais possible. Un accessoire typiquement nippon, ce qui tombe bien, car on pourra désormais passer les voix du jeu en japonais. C'est moins évident pour comprendre instantanément ce que nous hurlent nos compagnons en pleine mêlée mais en termes d'ambiance, comme souvent avec la langue de Mishima, ça le fait. Des compagnons, les pions, que vous pourrez choisir à l'envi, avec de gros niveaux et des compétences bien efficaces, car si vous utilisez votre sauvegarde de Dragon's Dogma, vous seront d'office offerts 100.000 cristaux de faille (la monnaie pour s'attacher leurs service) mais aussi une transpierre à usage illimité et six nouveaux costumes coolos.
L'île flippante
Mais le gros morceau de cette réédition, c'est évidemment l'extension inédite Dark Arisen qui amène le joueur sur l'île de Bitterblack, un immense donjon souterrain en fait, qui se trouve en dehors du pays de Gransys. L'ambiance est sombre à souhait, la Mort, très certainement le boss final de ce sinistre endroit vous accueillant dès le début de sa découverte. On découvre aussi de nouveaux types d'ennemis comme des sorciers-squelettes redoutables ou encore un nouveau type de gargouilles dans ce sombre lieu à l'ambiance très réussie, cet add-on devant apporter au total, entre les nouveautés du continent et celles de cette île, cent nouvelles pièces d'équipement, mais aussi vingt-cinq ennemis inédits, rallongeant quand même l'aventure originale, toutes quêtes confondues, d'une petite vingtaine d'heures.
Avec Dragon's Dogma : Dark Arisen, le titre Capcom s'offre à nouveau dans une sorte d'édition GOTY ultime, avec assez de nouveautés (l'île maudite) et de bonus (les cadeaux offerts avec une sauvegarde) pour donner aux vétérans de Dragon's Dogma, l'envie de s'y relancer. Pour les novices, proposé à trente euros en boîte et en dématérialisé à partir du mois d'avril (sauf pour la version digitale de la Xbox 360 qui ne devrait arriver que cet été), ce Dark Arisen est la meilleure occasion de laisser une chance à l'un des titres japonais les plus ambitieux de l'année 2012.