Dragon Ball FighterZ est toujours l’un des meilleurs jeux de la licence jamais sortis, et ça ne changera pas. Même avec ses défauts, notamment au niveau du solo, le titre est une référence d’un point de vue visuel, de l’univers et du gameplay. Il s’agit cependant d’un jeu de combat exigeant qui, si vous ne lui accordez pas le temps nécessaire, peut être rebutant. Mais rassurez-vous son antithèse, Dragon Ball Sparking Zero, arrive le 11 octobre 2024 sur PS5, Xbox Series X|S et PC.

Une campagne solo fidèle et inédite en même temps

Ça aura pris beaucoup, beaucoup de temps, mais Dragon Ball Sparking Zero est en bonne voie d’offrir aux fans ce qu’ils attendent depuis presque vingt ans. Avant de partager nos impressions sur la démo du Summer Game Fest 2024, on a quelques informations précieuses sur les fonctionnalités du jeu. Pour éviter de faire durer le suspens trop longtemps, non, ce n’était pas une erreur, on nous a bien confirmé le mode à 2 joueurs en local. Il sera accessible dès la sortie et très tôt dans le jeu en se rendant dans la Salle de l’esprit et du temps. Nul besoin de payer un DLC ou de patienter plusieurs mois après le lancement. Dix-sept ans après Budokai Tenkaichi 3, on va donc enfin pouvoir se mesurer à des potes et voir qui est toujours le meilleur. En revanche, on ne peut pas vous en dire plus, car il n’était pas disponible durant notre session de jeu. 

dragon ball sparking zero preview

Dragon Ball Sparking Zero bénéficie également d’un mode solo pour « revivre vos moments préférés de la série » à travers huit points de vue. Avec Goku, on aura ainsi accès aux batailles de DBZ, depuis le début, jusqu’à celles de Dragon Ball Super. Ces « Episode Battles » retracent par conséquent les plus grands affrontements et scènes de l’anime ou du manga, comme la séquence à la Kame House où Raditz, le frère de Goku, enlève le jeune Gohan. La mise en scène est bonne, le rendu est impeccable et à la hauteur de toutes les vidéos, mais le jeu a l’air effectivement d’être bien censuré. Il faudra voir avec la version finale, mais le résumé de l'organisme de classification ESRB annonçait déjà la couleur, et c'est très décevant. On a quand même attendu le moment où Piccolo tue les deux saiyans avec son Makankô Sappô pour en être sûr, mais on a été privé de ce passage culte afin de montrer l’une des nouveautés de cet épisode : le changement de perspective. Pour plus d’immersion, on peut maintenant basculer en vue subjective lorsque Goku retient Raditz pour que Piccolo lance son attaque. D’un côté, c’est vraiment bien fait, et de l’autre, ça enlève l’intérêt de cette scène. Mais c’est optionnel, donc il n’y a pas mort d’homme. 

dragon ball sparking zero impressions

Cette campagne avec les événements de Dragon Ball Z, et même au-delà, n’est pas entièrement figée, et l’on peut décider du déroulé avec le principe du « What if ? ». Par exemple, pour cette séquence de l’enlèvement, vous pouvez refuser l’aide de Piccolo et ce sera Krilin qui volera à vos côtés jusqu’à Raditz. Qu’est-ce que ça change ? Dans ce second cas de figure, Kamé Sennin intervient aussi à la fin du combat pour gagner du temps et laisser Piccolo effectuer son Makankô Sappô, qui ne transperce plus Goku. Durant le trailer du Summer Game Fest 2024, on remarque également que Trunks et Vegeta peuvent s’unir pour un Final Flash père-fils contre Cell. Les combats du solo peuvent aussi comporter des conditions qui changent tout. Pour le duel contre Raditz, on peut soit jouer la montre jusqu’à l’intervention de Piccolo, soit le battre nous-même. Au cours de certains épisodes, on est également autorisé à prendre possession d’un autre personnage durant un duel. 

Des combats personnalisés

Cette expérience à la carte n’est pas limitée qu’aux « Et si ? » puisque Dragon Ball Sparking Zero dispose de « Custom battles ». Grâce à ce mode, il est possible de faire ses propres combats, intro et outro comprises, et de les partager en ligne. Les cinématiques sont entièrement paramétrables avec une sélection de dialogues à afficher au début, le choix dans le placement de la caméra et de son mouvement (réglages du slowmotion par exemple), des séquences peuvent être déclenchées sous certaines conditions - comme lorsqu’un personnage est vaincu avec une attaque spécifique -, et évidemment, la décision de l’environnement (Namek, Ville, le ring du Cell Game…) vous revient. On est curieux d’essayer ce mode par nous-même pour réellement jauger l’intérêt, parce que ça semble prometteur. 

sparking zero premier avis

Après cette présentation, on a eu le droit de toucher à Dragon Ball Sparking Zero, et toutes nos bonnes impressions des trailers ont été confirmées. Ça s’annonce dantesque pour tous les fans de la licence et de Budokai Tenkaichi. On retrouve réellement ce feeling à l’ancienne, mais remis au goût du jour avec des graphismes qui tabassent pour la majorité du temps. On peut trouver à redire sur les textures des décors, mais le spectacle est assuré et on n'y prête réellement attention qu'au cours des cinématiques. Ça bouge vite et la caméra ne décroche pas si souvent que cela étonnamment. La prise en main est immédiate avec, au choix, une nouvelle configuration de touches ou celle des précédents jeux, mais attention. Ce n’est parce que c’est nettement plus facile à jouer que FighterZ que vous pourrez vous laisser aller à appuyer sur tous les boutons. Comme sur les autres épisodes, il faudra un tant soit peu maîtriser toutes les mécaniques, à commencer par les déplacements, dont la téléportation qui s’active en appuyant sur deux touches. 

campagne solo goku db sparking zero

Mais nous sommes dans un jeu Dragon Ball, donc n’importe quel mouvement important requiert une dose de Ki suffisante. C’est par ce biais que vous pourrez balancer de grosses attaques comme le Kamehameha. Il y a également un compteur de compétences qui détermine le nombre de capacités qui peuvent être utilisées pour aveugler son rival, comme le Solar Flare, ou offrir un buff à l'un de vos personnages. Le Sparking mode, qui est lié à cela et au Ki, permet de débloquer l’accès à d’autres moves comme l’iconique Genkidama.

Il y a aussi un compteur de transformations qui, surprise, fait office de garde de fou pour les changements d’état (ex : Super Saiyan Blue) ou les fusions. Il faut un petit temps d'adaptation pour se remettre dans le bain et assimiler tout cela, mais au deuxième combat, on était déjà meilleur et le plaisir de jeu était totalement là. À tel point qu’on n’avait pas spécialement envie de partir de cette preview. On retrouve vraiment les sensations de l’époque, à tous les niveaux, et on se prend vite à essayer de reproduire les enchaînements que l’on connaissait par cœur avant. Mais ce n'est pas surprenant dans la mesure où studio de développement d'origine s'occupe du projet.

Les affrontements peuvent être très pêchus et intenses une fois le gameplay en main. Le fait que ce soit un jeu de combat en 3D, et non en 2D comme FighterZ, avec toute la gestion des déplacements grâce notamment au dash permet d'être au cœur d'un combat Dragon Ball comme dans l'anime. On est beaucoup plus libre de nos actions, ce qui fait tout le sel de cette saga, et les batailles sont plus évolutives avec les paysages destructibles. À défaut d'avoir du sang lorsque les personnages sont blessés, les combattants auront des marques et leurs vêtements pourront se déchirer. Un excellent point pour l'immersion.

On l'a dit, c'est (très) beau, mais aussi très bien animé. Que ce soit durant les cinématiques ou les combats, au niveau des mouvements ou du faciès des persos, c'est du haut niveau. Finalement, comme dit précédemment, ce qui gêne, c'est l'absence de sang vu les coups portés. On terminera sur une note plus négative : la bande-son. Ne vous attendez pas à jouer avec les musiques de l’anime à la sortie. Ce sera possible à un moment donné, mais il faudra passer par la case du pack payant, comme l’a fait Dragon Ball FighterZ en son temps. Pour le coup, c’est une déception. 

On attend Dragon Ball Sparking Zero…  comme des gros nostalgiques 

Ce « n’était pas mieux avant », mais il faut avouer que certaines choses du passé peuvent manquer et la saga Budokai Tenkaichi en faisait partie. Après cette session, on peut dire que Dragon Ball Sparking Zero devrait bien être la dinguerie aperçue dans les trailers. Tout est réuni pour que ce soit le digne héritier de la série, que ce soit au niveau des graphismes, mais surtout du gameplay, du roster et du soin apporté pour remettre sur le devant de la scène cette saga. Maintenant, on attend impatiemment de pouvoir le revoir et creuser davantage. Pour rappel, vous pourrez vous offrir un trip nostalgique à compter du 11 octobre 2024 sur PS5, Xbox Series X|S et PC.