Je sais pas vous, mais la Team Afflelou commence sérieusement à me courir sur le haricot avec tous ses sujets sur Uncharted 4. C'est bon, on a compris, vous aimez beaucoup le jeu, Neil Druckmann est votre dieu, les graphismes vous donnent envie de vous crever les yeux car tout ce que vous verrez après ne sera pas au niveau, etc. Mais il n'y a pas que ça dans la vie. Et comme chaque semaine, nos amis de l'industrie du jeu vidéo n'ont pas manqué une occasion de s'illustrer. On va donc gentiment poser la peluche de Nolan North deux secondes et on va voir ce qui s'est passé dans le reste de l'actualité.
Return of the fanboys
Vendredi 6 mai 2016 : Chapeau l'artiste
Vous connaissez cette sensation qui vous donne envie de prendre une douche après avoir dit ou fait quelque chose qui vous fait vous sentir sale, comme après un gros mensonge par exemple ? Eh bien sachez que c'est pour cette raison qu'Eric Hirshberg d'Activision a fait installer une salle de bain dans son bureau au siège de Kotickland.
Le mec a quand même été raconter avec tout le sérieux du monde que le fait que Call of Duty : Infinite Warfare batte des records de "dislikes" sur YouTube était une bonne chose. J'ai vachement hâte de voir ce qu'il va nous sortir quand les statistiques du jeu montreront qu'il y a plus de gens qui jouent à Modern Warfare Remastered qu'à Call of Duty : Objectif Lune. Franchement, ils devraient limite faire de "Hirshberg Direct" chez Activision. Je serais client de vidéos dans lesquelles pépère nous raconte ses bobards. Ou pas.
Lundi 9 mai 2016 : Un peu de respect pour les morts
En matière de pirouettes de communication, je me moque d'Activision mais faut dire que chez Sony ils sont plutôt balèzes aussi. Et un peu plus subtiles. Depuis quelques jours, ça parle beaucoup de Crash Bandicoot sur Internet avec des fans qui continuent de quémander le retour de la licence. Le hic, c'est que Sony n'a absolument aucune envie de récupérer la licence ou de développer un nouvel épisode de cette copie de Taz. Comme faut bien réussir à se débarrasser de ce boulet tout en gardant une image "4 the players" ils ont décidé de nous la faire à l'envers :
Kenji Sonykomputa : Messieurs dames, si je vous ai réunis aujourd'hui, c'est parce qu'on continue de nous demander du Crash Bandicoot. Vous en pensez-quoi chez Naughty Dog ?
Johnny Vilain-Chien : Heu... Tu vois, là ça va être compliqué parce que... The Last of Us 2... Les mises à jours d'Uncharted 4... Et en plus j'ai piscine.
Kenji Sonykomputa : On fait comment alors ?
Le stagiaire : Si je puis me permettre Sonykomputa-san, c'est toujours Activision qui détient les droits de Crash Bandicoot.
Kenji Sonykomputa : YATTA ! On a qu'à rappeler que c'est Activision qui a la licence en sous entendant qu'ils veulent pas s'en séparer comme ça les gens iront gueuler sur eux. Hirshberg-san aura plus qu'à aller dire que la passion des gens pour Crash Bandicoot est une chose très positive. 4 THE PLAYERS !
Johnny Vilain-Chien : 4 THE PLAYERS !
Le Stagiaire : 4 THE PLAYERS !
Voilà, maintenant vous savez.
Mardi 10 mai 2016 : On avait rien vu venir
Je sais pas vous, mais quand je pense à des jeux portés à tire-larigot ou à des rééditions à peine améliorées mais vendues plein pot, je pense immédiatement à Capcom. La maison de Ryu était déjà maîtresse en la matière des années avant que le concept même de DLC commence à faire rager sur le net.
Mais à force de faire ça, Capcom a un peu trop pris la confiance. La preuve : ils nous ont sorti un Street Fighter V à moitié fini. Et maintenant, ils s'étonnent que le jeu se vende pas aussi bien qu'ils l'espéraient. Quoi ? Ça amuse pas les gens de devoir jouer 3 millions d'heures pour débloquer un personnage "gratuit" (que les plus impatients peuvent évidemment acheter avec de l'argent bien réel) ? Inimaginable ! Le pire dans cette histoire, c'est que ça va strictement rien changer chez Capcom.
Mercredi 11 mai 2016 : Le monde merveilleux de Walt Disney
T'es développeur de jeux, t'as grandi avec les jeux de plates-formes Disney comme Aladdin ou Castle of Illusion sur consoles 16-bit. Tu chopes un job chez Disney, tu te dis "cool, je vais pouvoir développer la nouvelle génération de jeux Disney cultes !" Et là c'est le drame. Tu te retrouves à bosser sur Disney Infinity, un jeu qui n'a pas d'autre véritable ambition que de pousser les parents à acheter des figurines par dizaines.
Et quand Disney se rend compte que les gens ont pas un porte-monnaie sans fond, bin tu te fais lourder du jour au lendemain. À ce moment là, c'est plus à Space Mountain que tu fais la queue, mais au Pôle Emploi.
Merci Mickey.