On a vu des éditeurs asiatiques de Free to play s'installer de manière précoce en Europe. D'autres qui arrivent prudemment. Et des éditeurs du cru bien installés. À présent, voyons un autre style... celui qui arrive avec un tas de pognon, se monte un portail avec plein de gros jeux et balance un très bon titre dans la foulée : Nexon.
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Nexon, vous connaissez ? Personnellement, il n'y a pas longtemps, le nom m'était quasi inconnu. Il s'agit pourtant d'un des plus gros éditeurs coréens/japonais de Free to Play. En regroupant les quatre territoires conquis par ce groupe (Corée, Japon où se trouve d'ailleurs maintenant le QG officiel, Europe et Amérique), Nexon exploite une trentaine de jeux au total depuis 1996 ! C'est surtout avec MapleStory que Nexon touche le gros lot en 2003. Ce side scroller plateforme/action 2D est un énorme succès et fait maintenant partie de la grande histoire des F2P.
Ah, c'était vous !
Nexon s'attaque au mobile, à Facebook, mais ce sont bien entendu les jeux un peu plus « client-based » que l'on traitera ici. Et pour cela, il suffit de faire un tour sur le portail. Qu'y voit-on ? Ohhh, plein de gros succès dont on ne savait même pas qu'ils appartenaient à Nexon. Pas énormément de titres, mais de la qualité. Le très sous-estimé Mabinogi, par exemple. L'excellent Atlantica Online, sorti en 2008. Les Européens jouaient à la version US chez NDOORS, en fait une filiale de Nexon. Un clone de Counter Strike en F2P nommé Combat Arms. Et le tout nouveau Vindictus (en fait une préquelle à Mabinogi, mais le lien n'est pas connu en Europe).
Coup bas
Tout va bien pour Nexon, donc, qui débarque en ce moment même (le 6 décembre) sur le marché boursier de Tokyo dans l'espoir de lever 1,3 milliard de dollars. Sauf que fin novembre, le groupe coréen a été piraté et 13,2 millions de comptes ont été touchés ! De quoi entacher une réputation, qu'il s'agisse d'un hasard ou d'un acte ciblé de décrédibilisation. De notre côté, à part rabâcher qu'il faut faire attention à son mot de passe et aux infos laissées sur le net, on ne peut pas y faire grand-chose, alors intéressons-nous aux jeux, plutôt.